Evaluer la durabilité d'un système de culture visant à optimiser la production de céréales et protéagineux en agriculture biologique.
Cet essai s'inscrit dans un contexte de déficit de production de céréales et de protéagineux à destination de l'alimentation animale. Dans ce cadre, le système de culture (SdC) vise à assurer une stabilité économique à l'agriculteur, tout en ne dégradant pas les aspects sociaux (ex. : temps de travail) et environnementaux. Cet objectif de durabilité économique passe par une maîtrise de la flore adventice et le maintien de la fertilité du sol sur le long terme.

Le dispositif de Kereguéhennec fait parti du réseau RotAB.

Le projet LEG-N-GES présente deux objectifs :
 Objectif 1 : à partir de l'exploitation de résultats expérimentaux originaux, de la reprise de résultats déjà analysés et d'une étude bibliographique, chiffrer les gains d'autonomie en azote des rotations de grandes cultures grâce à l'introduction de légumineuses, par leurs effets directs à court terme et indirects à long terme.
 Objectif 2 : à partir des résultats d'expérimentations, procéder à l'évaluation de l'impact de l'introduction de légumineuses dans les rotations de grandes cultures sur les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

Avoir des connaissances sur les densités de semis de quelques variétés de blé cultivés en AB.
Sortir des données technico-économiques.

Augmenter l'autonomie en protéines sur les fermes d'élevage
Détecter les variétés aptes à la conduite bio
Comparer les types hiver et printemps en lupin et féverole
Comparer le lupin blanc et le lupin bleu (printemps)

Comparer les résultats d'effet d'engrais verts sous couvert de blé (avril 2011) et d'apport d'azote sous forme de fientes de poules, réalisés à l'automne et au printemps sur l'orge d'hiver l'année suivante (2012), avec travail du sol sur les parties sans engrais verts, au travers des composantes du rendements, de la qualité, des reliquats azotés et du suivis des populations adventices.

RESAQ VITIBIO a pour objectif de fédérer les acteurs de la recherche appliquée pour réaliser
des expérimentations (partie EXPE) et des observations (partie OBSV) en viticulture biologique sur la
région Aquitaine. Actuellement, il regroupe 14 structures dont 10 interviennent directement dans les
expérimentations (carte)

Les objectifs du projet de réseau PRO sont de :
1. Définir et lister les principales questions liées aux apports de Produits Résiduaires Organiques (PRO) d'origine agricole, urbaine et industrielle et nécessitant la mise en place d'essais au champ, puis proposer des protocoles et des modes opératoires types, afin d'harmoniser les démarches expérimentales en cours ou à venir étudiant les effets du recyclage agricole des PRO ; Effectuer ce travail de définition des méthodes types pour les analyses en laboratoire visant à évaluer l'efficacité agronomique et l'innocuité des PRO ;
2. Mutualiser au niveau national dans deux bases de données, les données obtenues sur des essais de plein champ d'une part et les caractéristiques analytiques des produits épandus ;
3. Effectuer une analyse critique des résultats collectés ;
4. Consolider les outils de gestion de la fertilisation et de diagnostic environnemental, notamment ceux du RMT Fertilisation et Environnement, et participer au développement d'outils d'aide à la décision portés par le RMT Quasaprove concernant la gestion des risques sanitaires en cas d'apports de PRO.
5. Constituer un groupe de réflexion pour orienter les programmes expérimentaux sur les PRO via une hiérarchisation des thématiques à étudier en fonction de l'état des connaissances et des enjeux agronomiques, économiques et environnementaux ;
6. Diffuser les connaissances et résultats acquis auprès de la profession agricole.

Matériel végétal "tomate de diversification" en production sous serre conduite au cahier des charges de l'Agriculture Biologique.

Production de plants de poireau : amélioration des techniques de production

Fertilisation azotée de printemps pour les cultures légumières AB: artichaut

Intérêt agronomique et économique de l'utilisation d'un abri climatique pour les cultures légumières de plein champ en agriculture biologique

Les producteurs biologiques ne disposent que de filet pour se protéger contre certains insectes (altises, mouches du chou, mouche des semis). Par souci de leur empreinte écologique, ils souhaitent améliorer leurs pratiques en utilisant des filets réutilisables.
La question du coût, de la praticité et des effets de ces filets sur le climat et la culture est posée. L'objectif est d'utiliser le modèle de filet offrant le meilleur compromis entre praticité, durabilité, coût et protection.
L'objectif de cet essai est de comparer différents types de filet de protection.

Pour le Maine et Loire, en agriculture biologique, définir les variétés de mâche les mieux adaptées pour une récolte d'hiver sous grand abri froid.

Développer la production de légumineuses à graines en Bretagne pour palier au déficit en protéines régionales

Cette expérimentation a pour principal objectif de déterminer dans quelle mesure l'association maïs-soja bio pour l'ensilage peut permettre d'améliorer la teneur en protéines du fourrage récolté tout en garantissant un niveau énergétique et un rendement proche des valeurs de l'ensilage de maïs seul. Le but de l'action est de pouvoir mettre en avant les principaux critères de cultures qui vont influer sur le rendement et la teneur en azote du mélange récolté, et notamment déterminer quelles densités de soja et de maïs au semis permettent d'obtenir le meilleur compromis rendement / valeur énergétique / valeur protéique.

- L'objectif général est de comparer une conduite en verger de type standard, en référence aux pratiques habituelles actuelles, avec une conduite en verger de type bas-intrants et une en verger biologique. Pour ces trois conduites, le travail porte à la fois sur la mise au point des règles de décision nécessaires à la mise en oeuvre de ces 3 modes de production, et sur l'évaluation de l'impact de l'application de ces règles sur l'ensemble des performances obtenues selon les 3 systèmes.
- Ce projet vise à évaluer les performances agronomiques et environnementales de vergers de pêchers à bas niveaux d'intrants. L'objectif général est d'évaluer la pertinence de modes de production économes en eau d'irrigation, en fertilisants et en pesticides, tout en diminuant la consommation de carburant et sans entraîner de surcharge de main d'oeuvre. Les modes de production mis en oeuvre devront permettre d'assurer la production de fruits de qualité avec des rendements élevés, tout en respectant la viabilité économique des vergers et en s'assurant à terme de la durabilité des installations et de leur efficacité.

Située sur la Ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône, la Plate-forme TAB est un espace de 20ha dédié, sur le long terme, à l'expérimentation et à la démonstration de systèmes de culture multi-filières et innovants conduits en agriculture biologique et en agriculture faibles intrants.

Née de la volonté d'accompagner l'évolution des systèmes agricoles vers plus de durabilité, la Plate-forme TAB se donne pour objectifs de :

- Mettre en place et évaluer la durabilité de systèmes innovants plus autonomes en intrants.
La recherche d'une plus grande autonomie passe notamment par le développement de l'agriculture biologique, identifiée comme un modèle d'agriculture durable, et par l'expérimentation de systèmes en rupture mobilisant de nouvelles combinaisons de cultures et de leviers agronomiques et techniques en vue d'une meilleure gestion des bio-agresseurs, premier frein à la production biologique.

- Promouvoir de nouveaux modes de production et accompagner les agriculteurs.
La plate-forme a vocation à être un lieu de démonstration accessible à l'ensemble des agriculteurs. Elle vise notamment à produire des outils d'aides à la décision mobilisables par les agriculteurs pour faciliter l'évolution des systèmes d'exploitation et le transfert des techniques biologiques vers l'agriculture conventionnelle.

L'étude des rotations décrites par le réseau des fermes de références des Chambres d'Agriculture des Pays de la Loire montre que les rotations couramment rencontrées dans les systèmes spécialisés grandes cultures ligériens présentent à priori des faiblesses agronomiques.

L'objectif de la plateforme rotation de longue durée est de déterminer l'impact de l'introduction optimisée de légumineuses dans une rotation céréalière bio (légumineuses pluriannuelles ou non) et de la durée de la rotation sur :
- la fertilité du sol : vie du sol (biomasse microbienne), évolution du cycle de l'azote, évolution du cycle du carbone. L'accent sera mis sur le suivi de l'évolution des paramètres physico-chimiques d'une parcelle au potentiel moyen et ayant une CEC faible. L'objectif est de vérifier si à long terme, il est possible de maintenir et préserver les ressources en N, P, K, Ca.
- les rendements des cultures de la rotation (productivité).
- la qualité des produits (taux de matières azotées, etc.).
- l'évolution de l'enherbement.
- la rentabilité de la rotation, affectant directement le revenu de l'agriculteur.

L'objectif secondaire est de conforter les réponses techniques sur les dates de semis des légumineuses et les modes d'implantation des légumineuses (faisabilité des semis de légumineuses sous couvert), faisant suite aux expérimentations de semis sous couvert menées ces 2 dernières années par les Chambres d'Agriculture dans le cadre du programme « ExpABcultures » financé par le conseil régional.

- Sécuriser et améliorer l'autonomie alimentaire des élevages de ruminants et monogastriques biologiques en augmentant les productions de légumineuses à graines à l'échelle des exploitations, des bassins de production (régions et regroupements de régions : grand ouest, sud-ouest, etc.) mais aussi du territoire français afin de favoriser les synergies entre régions dans l'objectif de limiter les importations.
- Quantifier pour les principales régions d'élevage les déficits en Matières Riches en Protéines des filières animales biologiques et les confronter aux possibilités de productions végétales dans le but de formuler des aliments 100% Bio.
- Lever les freins techniques à la production de légumineuses à graines biologiques en considérant les spécificités pédoclimatiques de chaque région et les besoins des filières animales (valorisation à la ferme ou auprès des Fabricants d'Aliments du Bétail).
- Améliorer la pérennité des systèmes de culture en intégrant des légumineuses à graines dans la rotation : contribution à la fertilité des sols, diversification des cultures bénéfique d'un point de vue agronomique (impact sur l'enherbement, les ravageurs...).
- Contribuer à la rentabilité des exploitations agricoles en intégrant dans la rotation des cultures à bonne valorisation économique - ou permettant d'abaisser les charges « achat d'aliments ».

Depuis la seconde moitié du XXème siècle, l'utilisation massive des engrais de synthèse a contribué à l'augmentation des rendements mais aussi à l'accumulation d'éléments minéraux dans les systèmes agricoles. La limitation de cette accumulation passe par un meilleur recyclage des éléments minéraux déjà présents dans les systèmes agricoles.
L'agriculture biologique, qui interdit le recours aux engrais de synthèse, peut être considérée comme un prototype d'agriculture à même d'améliorer ce recyclage. L'objectif de cette thèse a été d'identifier les stratégies mises en place par les agriculteurs biologiques pour s'approvisionner en éléments minéraux. Cet objectif a été décliné en sous-objectifs qui ont été (i) d'identifier les pratiques d'approvisionnement en fertilisants et aliments des agriculteurs biologiques, (ii) d'en comprendre les déterminants et (iii) d'évaluer la performance de ces pratiques vis-à-vis du recyclage de l'azote, du phosphore et du potassium. Pour ce faire, 63 exploitations biologiques ont été enquêtées afin de recueillir des données concernant la nature et la quantité des matières échangées, ainsi que les fournisseurs et les collecteurs en relation avec ces exploitations. Afin d'étudier l'influence du contexte local, les enquêtes ont été menées dans trois régions agricoles sélectionnées en fonction de leur degré de spécialisation (productions végétales, productions animales et mixte). L'intensité du recyclage local a été évaluée grâce à deux indicateurs : l'autonomie, définie comme le ratio entre la quantité d'éléments minéraux provenant d'échanges entre exploitations et la quantité totale d'éléments minéraux entrant dans les exploitations biologiques de la région, et le degré de bouclage des cycles, défini comme la proportion d'éléments minéraux passant au moins deux fois par la même exploitation au sein de la région étudiée.

Relation entre situations de production, profils de dégâts de bioagresseurs, et dommages.

Comparer deux systèmes de culture en AB proposant des situations contrastées en terme d'autonomie vis à vis des apports organiques et énergétiques pour contribuer au développement de l'agriculture biologique dans le département d'Eure et Loir.

Saisie des suivis de la parcelle de Dunière sous Systerre (base de données gérée par Arvalis).

Acquérir des références technico-économiques sur les grandes cultures dans le contexte pédo-climatique lorrain.

Affiner l'ITK du sorgho (semis et désherbage)

Confirmer l'itinéraire technique, valider la faisabilité de la culture et choisir les variétés les plus adaptées

Décrire les conditions de réussite du soja dans les Pays de la Loire, références de qualité des graines

L'objectif est d'obtenir des références sur la culture du soja dans le contexte pédoclimatique de la Vendée, afin d'acquérir des références sur les variétés et sur l'itinéraire technique à conduire dans le but de sensibiliser les agriculteurs à la production de soja en agriculture biologique.
L'essai doit permettre de trouver des variétés :
- adaptées au climat et sol
- adaptées au mode de production biologique
- résistantes à la verse et peu sensibles aux maladies (rusticité des variétés)
- avec l'insertion des gousses hautes pour faciliter la récolte
- présentant de bon rendements (environ 30q/ha)
- présentant un bon taux de protéines (environ 40%)

Tester la faisabilité de la culture de soja en IdF et l'adaptation des variétés au contexte pédo-climatique

Ce projet vise à combler cette lacune en faisant l'hypothèse qu'une approche intégrée des dynamiques biophysiques, techniques, économiques et organisationnelles encadrant la phase de conversion à l'AB (avant, pendant les 3 ans réglementaires et après) permet d'assurer une plus grande durabilité de cette innovation de rupture.

Caractérisation d'un système de Grandes Cultures en AB

Depuis 2002, le Centre Régional de Recherche et d'Expérimentation de Midi Pyrénées réalise un suivi long terme de l'évolution de la fertilité des sols d'une exploitation gersoise. Des prélèvements de sols et de plantes ont permis de quantifier l'évolution des stocks d'azote, de phosphore et de matière organique.

Apporter des éléments de connaissance susceptibles d'accroître l'efficience des actions publiques de développement de l'AB

Ce projet répond à des besoins de développement de la filière légumes de plein champ, et d'amélioration de la technicité des producteurs sur ces cultures. Les objectifs sont de (i) développer la production en légumes de plein champ biologiques des zones concernées par le projet (objectif de 20 000 t/an) ; (ii) Améliorer le rendement et la qualité de la production par la mise en oeuvre d'un appui technique ; (iii) Développer l'approvisionnement local par la contractualisation entre producteurs et opérateurs ; (iv) Renforcer les partenariats entre structures bio et « conventionnelles ».

Ce projet vise à expérimenter de nouvelles méthodes de production en réduisant les intrants, à transmettre ces avancées et innovations aux oléiculteurs qui hésitent à passer en agriculture biologique à cause des risques techniques. Il permet de tester plusieurs hypothèses de travail en expérimentation, depuis la pépinière jusqu'au verger, avec des approches sur la protection phytosanitaire, mais aussi sur l'itinéraire cultural (entretien du rang, aménagement du verger).

Concevoir et évaluer de nouveaux systèmes de culture agrobiologiques intégrant les techniques culturales sans labour (TCSL) et les couverts végétaux

Tester la valeur agronomique et d'utilisation de plusieurs variétés de chanvre, dans l'objectif de récolter le grain et la paille

- Récolter des références techniques afin d'identifier les facteurs limitants de la culture
- définir des actions pour améliorer l'ITK

Intérêt et impact technico-économique de la biofumigation sous abris en maraîchage biologique

Affiner les connaissances sur l'exportation en phosphore de la betterave rouge, et secondairement des autres éléments nutritifs. Estimer la pertinence d'un apport de renforcement, ou d'un fort sur-dosage pour le rendement. Déterminer les conséquences d'une impasse ou d'une diminution des apports.

L'oignon de semis est une culture difficile à mener en production biologique. De nombreuses pertes ont lieu au moment de la levée, phase pendant laquelle se détermine l'une des principales composantes du rendement : le peuplement végétal. L'effet de pathogènes du sol est suspecté. La société Koppert propose un Stimulateur de Défenses Naturelles qui contient la souche T-22 de Trichoderma harzianum : le Trianum G.
L'objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité de Trianum G sur l'établissement du peuplement de l'oignon.

Evaluer l'intérêt d'un mélange de 4 variétés de blé tendre d'hiver (Saturnus, Renan, Chevalier, Attlass) par rapport aux variétés en pur sur les critères suivants : rendement, teneur en protéines, PS et sensibilité aux maladies.

Valider la faisabilité du colza d'hiver en agriculture biologique en Lorraine, déterminer les atouts et les freins, préciser les potentialités.
3 axes d'études :
- mesurer l'impact de la densité de semis et du désherbage mécanique sur le rendement
- mesurer l'impact du mélange variétal sur la pression en insectes (méligèthes) et sur le rendement, comparé à des variétés en pur
- mesurer l'impact de l'association d'une légumineuse sur le rendement et l'enherbement

Caractériser la meilleure espèce ou association d'espèces semées en interculture post-moisson, évaluer le comportement de chaque modalité et ses performances, mesurer l'effet de différentes modalités d'interculture sur le rendement

Valider la faisabilité du colza d'hiver en agriculture biologique en Lorraine, déterminer les atouts et les freins, préciser les potentialités.
3 axes d'études :
- mesurer l'impact de la densité de semis et du désherbage mécanique sur le rendement
- mesurer l'impact du mélange variétal sur la pression en insectes (méligèthes) et sur le rendement, comparé à des variétés en pur
- mesurer l'impact de l'association d'une légumineuse sur le rendement et l'enherbement

L'objectif de ces fiches est de fournir des bases techniques et économiques aux agriculteurs qui veulent se lancer dans la production de légumes de plein champ. Les 9 espèces retenues concernent les cultures les plus courantes dans les régions concernées par le projet : pomme de terre, oignon, betterave rouge, panais, potimarron, carotte, poireau, haricot vert et pois de conserve.

évaluer l'intérêt de différents protéagineux sur la valeur alimentaire des récoltes

Evaluer l'intérêt du lupin en sol de bornais ainsi que son désherbage par binage.

Expérimenter les systèmes agroforestiers avec des cultures fruitières