Les objectifs du projet EMPUSA sont :
- d'évaluer la durabilité des Systèmes Agroforestiers à base de Fruitiers (SAF) conduits en AB : leurs performances socioéconomiques et environnementales, leur faisabilité technique et leur réussite globale ;
- d'étudier les services attendus par les SAF :
* services de régulation de la biodiversité fonctionnelle,
* services de production (rendement et qualité)

Production de données d'ICV et d'ACV des produits végétaux et animaux de l'AB française à la sortie de la ferme. Les données d'ICV permettront d'enrichir la BDD AGRIBALYSE. Ceci permettra aux acteurs de l'AB de connaître les impacts de leurs productions et de mettre en oeuvre des démarches d'amélioration des systèmes de production (éco-conception)

Les objectifs opérationnels se décomposent de la manière suivante : - Disposer d'une méthode d'évaluation de la multifonctionnalité des parcours, utilisable directement par les éleveurs et pour les différentes productions et territoires de production ; Compléter la grille d'évaluation par une évaluation de ces services dans une perspective de création de valeur territoriale, en proposant une unité de mesure commune pour des services différents, de manière à rendre explicite les arbitrages entre différentes stratégies d'aménagement et de gestion des parcours ; Inscrire la structuration de réseaux d'éleveurs et des acteurs socio-professionnels et par la mise en place d'outils de diffusion efficaces. - - une dynamique forte autour des parcours en favorisant les échanges, l'appropriation des innovations par

Pour concevoir des environnements aptes à supprimer ou du moins réduire les ravageurs des cultures, le projet est de modéliser l'effet de la structure du paysage sur le déplacement des auxiliaires et leur présence dans les parcelles. Test et paramétrage du modèle seront réalisés sur le cas du carpocapse du pommier et son cortège de prédateurs, pour lesquels de nombreuses données d'observations en verger sont disponibles.

(1) caractériser la question de la transmission, (2) analyser la pérennité de différents systèmes laitiers biologiques et leur transmissibilité sur des critères structure / fonctionnement / capital / condition de travail / ... (3) analyse de l'attractivité de différents systèmes pour de potentiels repreneurs: enquêtes auprès de porteurs de projets

(1) Identifier et caractériser les freins à la conversion; (2) Caractériser et analyser les conditions de réussite d'une conversion (indicateurs de performances techniques et économiques); (3) Analyses de trajectoires et identification des facteurs favorisant la robustesse ou résistance des systèmes

Se focalisant sur deux enjeux clés pour ces systèmes, la qualité des produits et la gestion de la santé des cultures, le projet entend analyser la diversité des logiques de performances et des critères d'évaluation portés par les différents acteurs du système agri-alimentaire, préciser les processus biologiques et les processus décisionnels qui déterminent les performances ainsi que les antagonismes entre objectifs. Il s'agit de comprendre les arbitrages faits par les producteurs et d'identifier les compromis possibles entre la complexification des systèmes que requièrent les fonctionnements agro-écologiques, et une simplification dictée par des raisons organisationnelles.

Face aux difficultés agronomiques et économiques que connaît la viticulture bio, le projet vise à mieux cerner ses performances, leurs variations inter-annuelles et les mécanismes sous-jacents, par l'analyse et l'évaluation : de la variabilité des rendements et de ses causes, notamment sanitaires ; des changements de commercialisation liés à la conversion et des raisons des déconversions constatées ; des performances environnementales (adaptation de la méthode ACV). Dans la continuité de travaux précédents, VIBRATO propose de développer une méthode de diagnostic des performances fondée sur des indicateurs propres à la viticulture bio.

Développer une méthode d'analyse de la vulnérabilité des élevages laitiers pendant la phase de conversion à l'AB.
Identifier les trajectoires de conversion les moins vulnérables via une analyse à l'échelle nationale basée sur la BDD Diapason sur le sous-échantillon d'élevages ayant été suivis durant la conversion et une analyse à l'échelle locale basée sur des suivis pluriannuels d'élevages opérant une conversion à l'AB

L'objectif général de ce projet est de lever, à travers une approche collective et innovante, un frein important au développement de l'AB sur le Massif Central : le besoin permanent pour tous les acteurs (de l'agriculteur au décideur public en passant par le conseil, la recherche, l'enseignement ou encore l'aval) de références technico-économiques réactualisées sur les systèmes de production biologiques. Ces références permettent en effet de mieux caractériser ces systèmes et les éléments clés expliquant leur durabilité, leur capacité à valoriser les ressources naturelles, leur adaptation face aux aléas (économiques, climatiques), leurs atouts pour le développement durable (notamment économique) des territoires.

L'objectif spécifique de ce projet est de co-construire une « fabrique commune Massif Central » de références prioritaires sur le Massif Central pour les ruminants, et d'étudier la façon d'étendre cette fabrique à d'autres productions dans l'avenir (notamment pour les monogastriques) et de la pérenniser au-delà de la durée de ce projet.
Cette fabrique a pour but de :
i) répondre, de la façon la plus efficace possible (notamment en terme de coûts humains et financiers) à la diversité des besoins en références pour le conseil, l'enseignement et les décideurs pour accompagner le développement d'élevages ruminants biologiques viables, vivables et en cohérence avec leur territoire et leurs filières/marchés (par la production en propre de références mais aussi l'identification de références existantes par ailleurs et mobilisables sur le Massif) ;
ii) de contextualiser ces références et de mettre en avant la cohérence des systèmes d'élevage de ruminants en agriculture biologique à l'échelle du Massif Central.

Le projet consiste à mettre en place une expérimentation basée sur la comparaison de trois systèmes d'élevage produisant de la viande à partir de ressources herbagères (prairies permanentes en zone de montagne). Il s'agit d'étudier l'intérêt de la mixité ovin/bovin, en comparaison à des systèmes spécialisés ovins ou bovins, en termes de production de viande finie et de qualité, de performances et de santé des animaux, de production des prairies, de travail de l'éleveur et d'impacts environnementaux. Le projet est conduit sur le site Inra de Laqueuille (Massif central), en cours de conversion à l'AB.

Ce projet vise l'étude et l'évaluation de systèmes de culture qui mettent en oeuvre des combinaisons de techniques innovantes pour assurer le maintien de la fertilité et la maîtrise de la flore adventice (freins agronomiques majeurs en grandes cultures biologiques).

L'objectif du projet AgneauxBio est de développer la production d'agneaux biologiques grâce à des actions concertées et durables sur l'ensemble de la filière. Le principal enjeu réside dans l'engagement de l'ensemble de la filière au sein des actions qui seront menées (opérateurs économiques, structures de développement techniques, éleveurs) dans la perspective de développer une filière d'agneaux biologiques française dynamique, compétitive et durable.
Le projet AgneauxBio vise à proposer des outils pour améliorer l'efficacité commerciale de cette filière en coordonnant la production et la transformation. Ils devraient permettre à chaque maillon de la filière d'améliorer leur valeur ajoutée.
De plus, ce projet envisage d'acquérir et/ou de consolider des références technico-économiques, sociales, commerciales et environnementales (de type Analyse du Cycle de Vie - ACV) nécessaires au développement de cette production dans des conditions de durabilité. Le projet AgneauxBio produira une évaluation environnementale complète à partir des calculs d'ACV mais aussi à partir d'une palette d'indicateurs environnementaux non pris en compte dans les calculs d'ACV (biodiversité, paysage ...).

La région Hauts-de-France est la dernière région française en ce qui concerne la part de la Surface Agricole Utile dédiée à l'Agriculture Biologique : moins de 1% de la SAU est concernée en 2015. Pour favoriser le développement de l'AB dans la région Hauts-de-France où les exploitations sont majoritairement à dominante grande culture, le projet « Agri-Bio : de la connaissance à la performance » (Agri-Bio) s'est attaché à :
- caractériser les facteurs de performance de systèmes de culture en place chez 15 producteurs biologiques.
- capitaliser, mettre au point et diffuser des solutions techniques issues de la recherche et de l'expérience des agriculteurs.

La finalité de ce projet est de produire des références, des outils et des démarches de conseil, adaptés au contexte régional et partagés entre les acteurs de l'AB, pour améliorer les performances des grandes cultures en AB.

Le projet « Agri-Bio » est un projet participatif qui associe chercheurs, conseillers agricoles et agriculteurs.

Le projet VERtiCAL fait l'hypothèse que la diversification agroforestière permet de favoriser la régulation naturelle des bio-agresseurs et d'améliorer la fertilité des sols tout en optimisant la productivité du système. L'association d'arbres fruitiers et de cultures est aujourd'hui peu étudiée, et pourtant de nombreux enjeux sanitaires existent, particulièrement en arboriculture. C'est donc un challenge pour l'expérimentation.

L'objectif du projet est de concevoir et d'évaluer les performances de systèmes de production associant des arbres fruitiers, des cultures assolées et des infrastructures agroécologiques en agriculture biologique, recherchant un compromis entre :
• l'augmentation de la biodiversité, la régulation naturelle des ravageurs et la diminution des maladies (dilution et effet barrière recherchés)
• le recours limité aux intrants phytosanitaires et aux fertilisants
• une fertilité des sols satisfaisante
• l'amélioration de la production et des résultats économiques
• la maîtrise du temps de travail

L'un des enjeux majeurs de la production maraîchère sous abri en légumes frais est de produire des légumes de qualité et en quantité selon les standards et les leviers définis notamment par différents cahiers des charges. Le contrôle du large cortège de bioagresseurs est déterminant car les dégâts qu'ils génèrent se traduisent très vite en pertes commerciales pour le maraîcher. Le projet 4SYSLEG vise à proposer et expérimenter pas à pas des systèmes innovants notamment en termes de gestion intégrée de la santé des cultures et répondant à une gamme de contraintes de production et de commercialisation (chaînes alimentaires courtes ou longues, agriculture biologique ou intégrée). Dans ce dispositif, conception et évaluation s'appuient sur la complémentarité des connaissances et compétences des scientifiques et praticiens via une démarche de partenariat en continu.

Evaluation de 2 systèmes de cultures spécialisés en grandes cultures biologiques sur : (1) l'autonomie en intrants (N, eau, énergie), (2) la préservation de la fertilité du sol et (3) la maîtrise des bioagresseurs.

Le réseau RotAB rassemble 12 essais systèmes de longue durée en grandes cultures biologiques. Au sein des expérimentations de chaque site, des systèmes de cultures innovants sont évalués selon leur durabilité et leurs performances, afin d'identifier les meilleures stratégies à mettre en place. La mise en réseau de ces essais permet des échanges au niveau de la méthodologie (mise en place des dispositifs, analyses des résultats...), des partages sur les techniques innovantes et performantes ou encore des mutualisations de moyens pour la valorisation des résultats.

Les 12 sites expérimentaux à l'échelle du système sont :
Archigny (86), La Hourre (32), Boigneville (91), La Motte (95), Dunière (26), Kerguéhennec (56), plate-forme TAB (26), Mauguio (34), la Saussaye (28), Corbas (69), Thorigné (49) et Mirecourt (88).

Evaluer la durabilité d'un système de culture visant à optimiser la production de céréales et protéagineux en agriculture biologique.
Cet essai s'inscrit dans un contexte de déficit de production de céréales et de protéagineux à destination de l'alimentation animale. Dans ce cadre, le système de culture (SdC) vise à assurer une stabilité économique à l'agriculteur, tout en ne dégradant pas les aspects sociaux (ex. : temps de travail) et environnementaux. Cet objectif de durabilité économique passe par une maîtrise de la flore adventice et le maintien de la fertilité du sol sur le long terme.

Le dispositif de Kereguéhennec fait parti du réseau RotAB.

Il s'agit de caractériser techniquement et économiquement la filière porcine biologique française, d'en conduire l'analyse comparée avec ses homologues dans les autres Pays européens, afin de déterminer les freins actuels à son développement et, in fine, de proposer différentes voies pour son développement.
Cette analyse ambitionne de jeter les bases de propositions pour un développement significatif de ces filières. Les systèmes de production issus de ces recommandations seront évalués en termes de durabilité. L'objectif est double : (1) identifier les freins et les leviers de développement de la filière, (2) apporter des outils pour les élevages intéressés par l'AB et des éléments de réflexion (scénarios) pour la construction des filières porcines biologiques.

Située sur la Ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône, la Plate-forme TAB est un espace de 20ha dédié, sur le long terme, à l'expérimentation et à la démonstration de systèmes de culture multi-filières et innovants conduits en agriculture biologique et en agriculture faibles intrants.

Née de la volonté d'accompagner l'évolution des systèmes agricoles vers plus de durabilité, la Plate-forme TAB se donne pour objectifs de :

- Mettre en place et évaluer la durabilité de systèmes innovants plus autonomes en intrants.
La recherche d'une plus grande autonomie passe notamment par le développement de l'agriculture biologique, identifiée comme un modèle d'agriculture durable, et par l'expérimentation de systèmes en rupture mobilisant de nouvelles combinaisons de cultures et de leviers agronomiques et techniques en vue d'une meilleure gestion des bio-agresseurs, premier frein à la production biologique.

- Promouvoir de nouveaux modes de production et accompagner les agriculteurs.
La plate-forme a vocation à être un lieu de démonstration accessible à l'ensemble des agriculteurs. Elle vise notamment à produire des outils d'aides à la décision mobilisables par les agriculteurs pour faciliter l'évolution des systèmes d'exploitation et le transfert des techniques biologiques vers l'agriculture conventionnelle.

L'étude des rotations décrites par le réseau des fermes de références des Chambres d'Agriculture des Pays de la Loire montre que les rotations couramment rencontrées dans les systèmes spécialisés grandes cultures ligériens présentent à priori des faiblesses agronomiques.

L'objectif de la plateforme rotation de longue durée est de déterminer l'impact de l'introduction optimisée de légumineuses dans une rotation céréalière bio (légumineuses pluriannuelles ou non) et de la durée de la rotation sur :
- la fertilité du sol : vie du sol (biomasse microbienne), évolution du cycle de l'azote, évolution du cycle du carbone. L'accent sera mis sur le suivi de l'évolution des paramètres physico-chimiques d'une parcelle au potentiel moyen et ayant une CEC faible. L'objectif est de vérifier si à long terme, il est possible de maintenir et préserver les ressources en N, P, K, Ca.
- les rendements des cultures de la rotation (productivité).
- la qualité des produits (taux de matières azotées, etc.).
- l'évolution de l'enherbement.
- la rentabilité de la rotation, affectant directement le revenu de l'agriculteur.

L'objectif secondaire est de conforter les réponses techniques sur les dates de semis des légumineuses et les modes d'implantation des légumineuses (faisabilité des semis de légumineuses sous couvert), faisant suite aux expérimentations de semis sous couvert menées ces 2 dernières années par les Chambres d'Agriculture dans le cadre du programme « ExpABcultures » financé par le conseil régional.

Evaluer la contribution des échanges de matières (effluents d'élevage, grain, pailles, fourrages, etc.) à l'approvisionnement en éléments minéraux des exploitations AB à l'échelle de petites régions agricoles, et d'en identifier les déterminants

- Sécuriser et améliorer l'autonomie alimentaire des élevages de ruminants et monogastriques biologiques en augmentant les productions de légumineuses à graines à l'échelle des exploitations, des bassins de production (régions et regroupements de régions : grand ouest, sud-ouest, etc.) mais aussi du territoire français afin de favoriser les synergies entre régions dans l'objectif de limiter les importations.
- Quantifier pour les principales régions d'élevage les déficits en Matières Riches en Protéines des filières animales biologiques et les confronter aux possibilités de productions végétales dans le but de formuler des aliments 100% Bio.
- Lever les freins techniques à la production de légumineuses à graines biologiques en considérant les spécificités pédoclimatiques de chaque région et les besoins des filières animales (valorisation à la ferme ou auprès des Fabricants d'Aliments du Bétail).
- Améliorer la pérennité des systèmes de culture en intégrant des légumineuses à graines dans la rotation : contribution à la fertilité des sols, diversification des cultures bénéfique d'un point de vue agronomique (impact sur l'enherbement, les ravageurs...).
- Contribuer à la rentabilité des exploitations agricoles en intégrant dans la rotation des cultures à bonne valorisation économique - ou permettant d'abaisser les charges « achat d'aliments ».

Depuis la seconde moitié du XXème siècle, l'utilisation massive des engrais de synthèse a contribué à l'augmentation des rendements mais aussi à l'accumulation d'éléments minéraux dans les systèmes agricoles. La limitation de cette accumulation passe par un meilleur recyclage des éléments minéraux déjà présents dans les systèmes agricoles.
L'agriculture biologique, qui interdit le recours aux engrais de synthèse, peut être considérée comme un prototype d'agriculture à même d'améliorer ce recyclage. L'objectif de cette thèse a été d'identifier les stratégies mises en place par les agriculteurs biologiques pour s'approvisionner en éléments minéraux. Cet objectif a été décliné en sous-objectifs qui ont été (i) d'identifier les pratiques d'approvisionnement en fertilisants et aliments des agriculteurs biologiques, (ii) d'en comprendre les déterminants et (iii) d'évaluer la performance de ces pratiques vis-à-vis du recyclage de l'azote, du phosphore et du potassium. Pour ce faire, 63 exploitations biologiques ont été enquêtées afin de recueillir des données concernant la nature et la quantité des matières échangées, ainsi que les fournisseurs et les collecteurs en relation avec ces exploitations. Afin d'étudier l'influence du contexte local, les enquêtes ont été menées dans trois régions agricoles sélectionnées en fonction de leur degré de spécialisation (productions végétales, productions animales et mixte). L'intensité du recyclage local a été évaluée grâce à deux indicateurs : l'autonomie, définie comme le ratio entre la quantité d'éléments minéraux provenant d'échanges entre exploitations et la quantité totale d'éléments minéraux entrant dans les exploitations biologiques de la région, et le degré de bouclage des cycles, défini comme la proportion d'éléments minéraux passant au moins deux fois par la même exploitation au sein de la région étudiée.

Comparer deux systèmes de culture en AB proposant des situations contrastées en terme d'autonomie vis à vis des apports organiques et énergétiques pour contribuer au développement de l'agriculture biologique dans le département d'Eure et Loir.

Concevoir et évaluer de nouveaux systèmes de culture agrobiologiques intégrant les techniques culturales sans labour (TCSL) et les couverts végétaux

L'originalité de ce projet repose sur la volonté d'objectiver par la mesure, en stations expérimentales et en fermes commerciales, des contributions et impacts des exploitations biologiques sur leur environnement au sens large. L'évaluation des écarts entre systèmes biologiques et conventionnels constitue à ce titre un objectif nouveau susceptible d'élargir les arguments en faveur de l'agriculture biologique.

Évaluer l'influence de pratiques de rupture (engrais vert, plante de rupture) au sein de rotations en culture de plein champ sur :
- Teneur du sol en éléments nutritifs
- Concentration des parasites et pathogènes
- Profondeurs d'enracinement
- Développement des mauvaises herbes

A partir de suivis technico-économiques (enquêtes et recueils de données en fermes), ce travail a pour but :
- de mettre à jour les références existantes et de consolider la connaissance sur des systèmes d'élevage en agriculture biologique diversifiés,
- d'enrichir les référentiels techniques et économiques pour accompagner les conversions à la bio,
- de compléter les outils de conseil (grilles de cohérence, diagnostics de faisabilité des conversions, simulations pour l'amélioration des systèmes d'élevage bio déjà en place, outils d'aide à la décision,...) pour l'optimisation des systèmes,
- et de diffuser les informations à l'ensemble des acteurs agricoles et à l'enseignement.

Ce projet s'articule autour de quatre questions centrales :
- Comment apprécier et améliorer la viabilité économique des exploitations agricoles en AB ?
- Quel est le rôle des nouveaux modes de commercialisation des produits biologiques, basés sur la proximité, dans le développement de l'agriculture biologique ?
- Comment apprécier les performances des systèmes de cultures, à l'aune des diverses dimensions de la durabilité ?
- Quel est le rôle potentiel des pratiques de cultures associées légumineuses/céréales, dans le développement de la biodiversité fonctionnelle et quelle est l'importance de celle-ci pour l'équilibre des écosystèmes et pour les performances techniques (qualité des céréales) de l'exploitation ?
Les différents volets de recherche, calqués sur les questions centrales précédemment évoquées, sont menés d'une manière simultanée et cohérente avec les partenaires concernés, qui apportent leur aide dans la problématisation et la valorisation des résultats acquis.

Analyser les différentes stratégies mises en oeuvre par les éleveurs pour s'adapter aux aléas climatiques (sécheresse, excès d'eau, etc...) et mesurer leurs impacts et leurs intérêts respectifs.

Etudier l'adaptabilité des systèmes d'élevage à l'aide de critères de durabilité et de critères technico-économiques

Le système de culture sur la plate-forme AB a été mis en place afin de répondre aux objectifs suivants :
• Accueillir les expérimentations des partenaires de la recherche ;
• S'interdire l'utilisation d'intrants autres que les semences ;
• Assurer la rentabilité économique. Les espèces de la rotation doivent pouvoir être collectées localement et trouver un débouché ;
• Accroître le taux de matière organique du sol ;
• Limiter le temps de main d'oeuvre ;
• Etre compatible avec le matériel agricole présent sur le domaine ;
• Contrôler l'enherbement ;
• Limiter fortement le recours à l'irrigation.

Réaliser des fiches complétées d'un diagnostic Idea en 2ème année, et d'un diagnostic Planète en 3ème année

Mettre au point des systèmes de culture innovants permettant de répondre aux enjeux locaux et globaux du développement durable en vue de leur mise en oeuvre dans les exploitations agricoles et sur les territoires.
(i) Développer un réseau de compétences, basé sur des références techniques et scientifiques mais aussi sur des travaux et échanges interactifs entre experts - chercheurs, conseillers, enseignants et agriculteurs - actuels et futurs - ;
(ii) Proposer des démarches opérationnelles de conception et d'évaluation de systèmes de culture innovants permettant d'identifier les plus prometteurs, par rapport aux systèmes actuels et répondant aux enjeux locaux et globaux du développement durable ;
(iii) Fédérer dans un réseau multilocal et pluriannuel les expérimentations et les suivis en exploitation pour évaluer au champ les systèmes de culture les plus prometteurs, vérifier leurs performances et leur faisabilité sur le terrain. Partager, formaliser et structurer les références acquises grâce au fonctionnement en réseau.

Tester la faisabilité d'un système de grandes cultures sans élevage et sans apport extérieur de matières fertilisantes, répondant au cahier des charges de l'agriculture biologique.
Evaluation multicritère

Le dispositif de Boigneville bio fait parti du réseau RotAB.

Evaluation durabilité d'une exploitation bio en GC sans élevage

Construire et tester des rotations et des itinéraires techniques durables innovants, de les comparer et de les évaluer de façon multicritère (sur le plan économique et agronomique dans un premier temps).
Plusieurs modalités avec différents itinéraires techniques (labour et non labour) et rotations (longues et courtes) sont testées et un suivi est réalisé sur :
- l'évolution de la fertilité des sols et de l'enherbement à long terme ;
- la mesure de l'impact technico-économique des différentes rotations ;
- l'évaluation des impacts environnementaux des différentes rotations et pratiques.

Analyse de la durabilité des systèmes bio : recherche d'indicateurs (études diagnostic d'exploitations, pertinence de la méthode, aménagements envisageables, conclusions pour les exploitations franciliennes)

La pomme est une production largement dépendante de l'utilisation des pesticides :
- les vergers actuels sont implantés avec des variétés sensibles aux bio-agresseurs et le taux de
renouvellement de ces vergers est faible
- la pérennité de la culture permet à certains bioagresseurs de se maintenir dans les vergers d'une année sur l'autre, avec des risques de dégâts récurrents si les populations ou les inoculum augmentent
- la période de risques de dégâts est longue (6 à 8 mois sur une saison culturale)
- les standards actuels de commercialisation rémunèrent les fruits de 1er choix ‘0 défaut'...
Dans quelle mesure est-il possible de réduire durablement l'utilisation des pesticides en verger de pommiers ? Quelles combinaisons de leviers d'action peut-on mobiliser dans cet objectif ? Quelles sont les performances agronomiques, environnementales et technico-économiques
des systèmes expérimentés ?
Au cours de la période 2004-2015, le projet ‘BioREco' a permis de concevoir, d'expérimenter et
d'évaluer plusieurs systèmes de production de pommes en verger qui intègrent choix variétal,
pratiques de pilotage du verger et évaluation du risque de dégâts dus aux ravageurs et maladies.
Cette synthèse présente les principaux résultats acquis sur ce dispositif original au cours de la période d'étude.

(i) Concevoir des systèmes de polyculture élevage laitier autonomes et économes en tirant parti des ressources du milieu naturel
(ii) déterminerdes modalités pratiques de conduite de ces systèmes
(iii) acquérir des connaissances méthodologiques sur le processus de conception/évaluation (rotation tête de culture fourragère et successions de céréales)

L'analyse des pratiques agrobiologiques, l'acquisition de références techniques, et la mise en œuvre d'actions de recherche pertinentes, permettront à terme l'abaissement des coûts de production, autre levier important pour le développement de l'agriculture biologique. Enfin, l'acquisition de telles références se trouvera renforcée par une diffusion adaptée et efficace. Par le travail en partenariat et la diversité des moyens d'information, un large public sera touché, permettant ainsi la vulgarisation des connaissances bio auprès de nombreux acteurs du monde agricole.

Évaluer la durabilité agronomique et économique d'un système de grandes cultures sans élevage répondant au cahier des charges de l'agriculture biologique.

Un seul système est mis en place, un système biologique céréalier sans élevage. L'objectif de ce système est de produire et dégager un revenu tout en maintenant la fertilité des sols. La difficulté vient de la volonté d'être autonome vis-à-vis d'intrants extérieurs à l'exploitation (engrais organiques) et de produire en priorité des denrées à destination de l'alimentation humaine. Cette dernière priorité est justifiée à la fois par la proximité de l'agglomération parisienne et par l'absence de besoins alimentaires pour l'élevage dans ce système.

Le dispositif de la Motte fait parti du réseau RotAB.

Caractérisation des effets à moyens termes

Possibilité de comparer par OTX et les fermes bio et non bio. Actuellement 800 fermes dans la base de données dont 50% sont en bio