Concernant la Cicadelle Verte & la Cicadelle de la Flavescence Dorée, en demandant aux agriculteurs quels sont les insectes les plus présents sur leur Domaine, la prépondérance va toujours nettement à la Cicadelle Verte (61 %). Cependant ce chiffre de présence ne traduit pas nécessairement l'ampleur des dégâts. A Noter toutefois, qu'en 2007-2008, certaines parcelles présentaient des dégâts importants, pouvant se rajouter à ceux du Mildiou. Globalement même si les dommages causés par cet insecte restent modérés & acceptables, il nous a semblé important de pouvoir apporter des réponses Objectives aux Questions que se Posent les Vignerons sur les Effets des différents Produits Proposés. Voici donc les résultats de la seconde année du Réseau.

Lister l'ensemble des références de test d'efficacité de produits naturels dans la lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée entre 1987 et 2009 en France

- Pour les producteurs de pomme de terre en AB, il s'agit de rechercher et d'évaluer des solutions techniques pour lutter contre un problème important, le Doryphore (Leptinotarsa decemlineata).

- Pour de nombreux maraîchers en AB, il s'agit de trouver des moyens de lutte vis à vis de la teigne du poireau (Acrolepiopsis assectella), l'utilisation de Bacillus thuringiensis doit être améliorée.

Évaluer l'influence de pratiques de rupture (engrais vert, plante de rupture) au sein de rotations en culture de plein champ sur :
- Teneur du sol en éléments nutritifs
- Concentration des parasites et pathogènes
- Profondeurs d'enracinement
- Développement des mauvaises herbes

. formation d'un cluster unique, concurrentiel sur le plan national et interational, qui réunit en particulier les différentes institutions de recherche de la Grande Région (Sarre, Lorraine, Luxembourg, Wallonie et Rhénanie-Palatinat). collaboration plus étroite et transfrontalière entre l'industrie et la recherche. Ainsi, les entreprises, surtout les petites et moyennes entreprises (PME), pourront avoir accès à la recherche la plus moderne. Les chercheurs, eux-mêmes, reçevront de nouvelles idées et des approches innovantes grâce aux compétences des entreprises. Cet échange optimisé pourrait augmenter de manière significative la capacité d'innovation de la Grande Région dans ce vaste domaine de recherche.

2 produits utilisés en traitement de semences et en granulés

Effectuer une synthèse des besoins et des usages du cuivre en agriculture biologique en s'appuyant sur des résultats d'enquêtes et de programmes de recherche-expérimentations déjà menés

- Approfondir les connaissances sur la composition, l'efficacité et les modalités d'application de préparations de plantes (issues d'au moins 5 plantes différentes) dans un usage de protection des cultures, afin de mieux comprendre leurs modes d'action et d'optimiser leur utilisation.
- Fournir aux agriculteurs des références scientifiques leurs permettant d'améliorer leurs pratiques quant à l'usage des ces produits.
- Effectuer une première approche des risques de toxicité (organismes aquatiques, abeilles).
- Rendre reproductible l'efficacité au champ de ces préparations ;
- Apporter des éléments concrets sur la méthodologie d'évaluation des préparations naturelles végétales.

Tester différentes méthodes de protection du verger contre les fourmis

maîtriser la mulitplication du parasitoïde en conditions contrôlées, localement

REGABRI se propose de mettre en oeuvre un diagnostic dans un réseau de producteurs biologiques et conventionnels du Roussillon pour identifier et hiérarchiser les facteurs déterminants dans la colonisation des cultures de salade, tomate et aubergine sous tunnels par les prédateurs et parasites des pucerons, aleurodes et acariens.

Quantifier l'efficacité du produit

Incidence de la fertilisation organique sur le développement des pucerons en culture de concombre d'été-automne conduit au cahier des charges AB.

Trouver des solutions pour la lutte contre la mouche mineuse Philophylla heraclei (L.) du céleri rave en AB.

Lutte contre la teigne du poireau en agriculture biologique.

Mieux appréhender le raisonnement de la lutte contre Empoasca vitis à travers le positionnement et les effets de différents produits proposés en AB.

Valider la faisabilité du colza d'hiver en agriculture biologique en Lorraine, déterminer les atouts et les freins, préciser les potentialités.
3 axes d'études :
- mesurer l'impact de la densité de semis et du désherbage mécanique sur le rendement
- mesurer l'impact du mélange variétal sur la pression en insectes (méligèthes) et sur le rendement, comparé à des variétés en pur
- mesurer l'impact de l'association d'une légumineuse sur le rendement et l'enherbement

Caractériser la meilleure espèce ou association d'espèces semées en interculture post-moisson, évaluer le comportement de chaque modalité et ses performances, mesurer l'effet de différentes modalités d'interculture sur le rendement

Valider la faisabilité du colza d'hiver en agriculture biologique en Lorraine, déterminer les atouts et les freins, préciser les potentialités.
3 axes d'études :
- mesurer l'impact de la densité de semis et du désherbage mécanique sur le rendement
- mesurer l'impact du mélange variétal sur la pression en insectes (méligèthes) et sur le rendement, comparé à des variétés en pur
- mesurer l'impact de l'association d'une légumineuse sur le rendement et l'enherbement

Recherche de produits ou de méthodes de lutte

Produits utilisables en AB

Adaptation variétale à la culture bio (tolérance taupins)

Recherche de répulsifs appliqués en TS

Conseils agronomiques, et test de produit à base de kaolinite calcinée (barrière minérale)

Recherche de produits ou de méthodes de lutte (sur le site d'Hagetaubin, 40)
responsable = Michel Tour, expé réalisée avec JM Thibord (Arvalis)

Acquérir des références technico-économiques sur les grandes cultures dans le contexte pédo-climatique lorrain.

Relation entre situations de production, profils de dégâts de bioagresseurs, et dommages.

Comparer deux systèmes de culture en AB proposant des situations contrastées en terme d'autonomie vis à vis des apports organiques et énergétiques pour contribuer au développement de l'agriculture biologique dans le département d'Eure et Loir.

Acquérir des références pour mieux maîtriser la production de légumineuses à graines biologiques

Tuta absoluta, nouveau ravageur à forte capacité de dissémination, attaque les cultures de tomate en France depuis 2008, avec des pertes pouvant atteindre 100% de la récolte. Les solutions de contrôle actuellement disponibles étant insuffisantes, il est nécessaire et urgent de trouver une réponse globale fiable, rentable, respectueuse de l'environnement et du plan Ecophyto 2018, incluant de nouvelles solutions biologiques.
Le but est de parvenir à la mise au point d'une stratégie de protection biologique efficace contre Tuta absoluta qui puisse s'intégrer au sein d'une combinaison de méthodes. A cette fin, un ensemble d'actions coordonnées, mobilisant des acteurs de l'expérimentation, de la recherche et du développement, sont définies pour disposer d'auxiliaires efficaces et de stratégies de protection intégrant les auxiliaires déjà disponibles et ceux étudiés par la recherche. Les solutions techniques proposées doivent être économiquement viables et s'intégrer dans la démarche de protection biologique intégrée (PBI), largement mise en oeuvre sur tomate.
Le projet consiste à : (i) Etudier dans nos conditions de production, l'efficacité des auxiliaires actuellement disponibles (ex. prédateur Macrolophus melanotoma ; parasitoïde Trichogramma achaeae) à la fois en serres expérimentales et en serres (ou abris) de production. (ii) Evaluer, en conditions de laboratoire, sous forme de screening, plusieurs espèces de parasitoïdes d'oeufs à base de Trichogrammes avec pour référence l'espèce T. achaeae. (iii) Rechercher des auxiliaires contre T. absoluta naturellement présents dans l'environnement. (iiii) Concevoir et tester des stratégies de protection biologique et protection intégrée en insérant les auxiliaires qui se sont montrés les plus efficaces dans une stratégie globale.

Poireau en AB: protection contre les maladies

Les producteurs biologiques ne disposent que de filet pour se protéger contre certains insectes (altises, mouches du chou, mouche des semis). Par souci de leur empreinte écologique, ils souhaitent améliorer leurs pratiques en utilisant des filets réutilisables.
La question du coût, de la praticité et des effets de ces filets sur le climat et la culture est posée. L'objectif est d'utiliser le modèle de filet offrant le meilleur compromis entre praticité, durabilité, coût et protection.
L'objectif de cet essai est de comparer différents types de filet de protection.

Tuta absoluta, nouveau ravageur à forte capacité de dissémination, attaque les cultures de tomate en France depuis 2008, avec des pertes pouvant atteindre 100% de la récolte. Les solutions de contrôle actuellement disponibles étant insuffisantes, il est nécessaire et urgent de trouver une réponse globale fiable, rentable, respectueuse de l'environnement et du plan Ecophyto 2018, incluant de nouvelles solutions biologiques. Cet essai s'inscrit dans le cadre du programme CASDAR Tutapi porté par l'ITAB (volet 211 : Collecte d'espèces de parasitoïdes indigènes oophages, larvaires et nymphaux). Pendant les années 2011 et 2012, le travail a consisté à échantillonner des cultures de tomates biologiques attaquées par Tuta absoluta, afin de vérifier la présence de parasitoïdes autochtones ayant potentiellement une action régulatrice sur ce ravageur. Ces parasitoïdes locaux sont étudiés par l'INRA d'Antibes et le CTIFL de Balandran pour vérifier leur utilisation potentielle en lutte biologique.

Obtenir l'homologation du sucre.
Approbation du sucre en Substance de Base (Art. 23) au règlement CE n° 1107/2009
Vote au CPCASA juillet 2014

Les cicadelles sont les ravageurs les plus importants des plantes aromatiques et médicinales. Ces ravageurs ont un impact qualitatif et quantitatif important.
La présence de ce ravageur, bien implanté dans le sud de la France, se fait de plus en plus ressentir dans le Nord-Ouest et ira en augmentant avec le réchauffement climatique annoncé.
A l'heure actuelle il n'existe aucun produit de lutte homologué en AB.

L'objectif du programme est de trouver un moyen de lutte, compatible avec le cahier des charges de l'AB, contre les cicadelles thyphlocibines.

Décrire les principales espèces d'insectes auxiliaires que l'on retrouve sur les parcelles de maraîchage bio, en Corse.

Mise en application des pratiques bio en oléiculture.

Trouver un moyen de protection des arbres contre le cynips du châtaignier (qui soit en accord avec les principes de la bio et autorisé au cahier des charges AB) : expérimentation avec des huiles essentielles.

Les objectifs généraux sont de : a) mobiliser l'ensemble de la filière autour de la valorisation d'une mangue produite sans insecticide ; b) concevoir et transférer une protection agroécologique du manguier ; c) valoriser et diffuser le mode de production proposé.
Les objectifs spécifiques du projet sont de : (1) concevoir et évaluer des pratiques agroécologiques de gestion de la biodiversité végétale dans des vergers pilotes (couvertures végétales permanentes du sol, plantes pièges et/ou refuges, bandes fleuries / enherbées) ; (2) caractériser la biodiversité animale fonctionnelle renouvelée (arthropodes) par l'absence de traitements insecticides et mesurer les services rendus aux équilibres bioécologiques des vergers pilotes ; (3) faire une analyse économique de la filière et étudier les meilleurs modes de valorisation commerciale du mode de production mangue sans insecticide ; (4) diffuser les résultats du projet pour un transfert réussi auprès des différents bénéficiaires.

Valider les conditions optimales d'efficacité du pyrèthre naturel dans la lutte contre la cicadelle de la Flavescence Doré : influence du volume de bouillie, des mélanges avec le cuivre et le soufre, de l'heure d'application sur l'efficacité du traitement

En culture biologique de carotte, la mouche de la carotte (Psilla rosae) est le principal ravageur. Les moyens de contrôle sont extrêmement limités en AB : aucun produit homologué n'existe, la pose de filets est très contraignante, et l'aménagement paysager est sans effet sur les auxiliaires autochtones... Toute nouvelle piste de contrôle, et notamment la lutte biologique, encore pas assez étudiée en plein champ, mérite donc d'être travaillée, d'autant que les pertes peuvent atteindre 80% sur les parcelles récoltées tardivement les années de forte pression.

La biodiversité fonctionnelle consiste à favoriser autour des cultures des espèces végétales qui vont attirer, héberger, nourrir les insectes auxiliaires indigènes participant au maintien des populations de ravageurs sous le seuil de nuisibilité économique. L'objectif est donc de transposer cette technique pour améliorer la lutte contre les pucerons, qui sont parmi les principaux ravageurs dans le Sud de la France, en particulier sur melon (pour lequel aucun produit phytosanitaire n'est autorisé en AB).
Par ailleurs, l'intérêt potentiel des bandes de plantes non hôtes pour protéger les cultures des virus transmis selon le mode non persistant a également été montré (Fereres, 2000 ; Hooks et Fereres, 2006). Plusieurs mécanismes pourraient être mis en jeu : « barrière physique » réduisant le nombre de pucerons ailés atteignant la culture, « filtre à virus » permettant de réduire la charge virale des pucerons avant qu'ils n'atteignent la culture, « leurre » détournant les pucerons de leur culture ou « réservoir à ennemis naturels ». Ainsi la bibliographie suggère que la manipulation de l'environnement parcellaire peut être une stratégie efficace pour diminuer à la fois la pression virus et la pression puceron.
Cet essai s'inscrit dans un réseau d'expérimentations (avec l'INRA d'Avignon, le CEFEL) financées pendant 3 ans par le CTPS Parcel-R.

L'hyménoptère ravageur E. Amygdali rend à lui seul quasi-impossible la production d'amandes en AB. Les producteurs reçoivent une forte demande d'amandes biologiques, d'où la nécessité de développer des méthodes de protection efficaces autorisées en AB. Plusieurs produits naturels sont donc envisagés, pouvant présenter une action insecticide ou insectifuge (répulsive) sur les adultes.

L'objectif général du programme Eco-phyto est l'évaluation de systèmes permettant de diminuer les traitements phytosanitaires... (50%)
Le projet GEDUBAT (GEstion Durable des BioAgresseurs Telluriques), coordonné par le Ctifl, fait partie du programme DEPHY Expé, co-financé par l'Onema dans le cadre du plan Ecophyto. Il vise à tester, sur 6 ans, des techniques alternatives permettant la réduction des pathogènes telluriques sur les cultures afin de pouvoir diminuer les traitements.
Sur le site expérimental suivi par le GRAB, la priorité est la gestion des nématodes à galles (Meloidogyne spp.), facteur n°1 limitant la production et la possibilité de cultiver certaines cultures (melon...). Le dispositif envisagé concerne 2 tunnels froids cultivés en AB.

Les nématodes à galles (Meloidogyne spp.) sont des ravageurs particulièrement coriaces : la durée de leur cycle est courte (3 à 8 semaines), ils sont très polyphages (cultures et plantes adventices), et peuvent descendre profondément dans le sol, ce qui rend la lutte très difficile. Les dégâts sont particulièrement importants en maraîchage sous abri, où les conditions de leur multiplication sont optimales (températures élevées, succession de cultures sensibles).
L'objectif de cet essai est d'étudier le comportement agronomique et la sensibilité de différentes variétés d'engrais verts de la famille des Brassicacées, et notamment de radis fourragers, aux nématodes à galles du genre Meloidogyne spp. Il s'agit également d'évaluer l'effet sur l'infestation de la culture suivante.
Cette pratique vise en effet à combiner deux processus dans la lutte contre ces ravageurs : une rupture de cycle par l'insertion de variétés résistantes en interculture, et une action directe après broyage et enfouissement par la libération de composés volatils soufrés aux propriétés toxiques.

Dans le cadre de ses actions d'accompagnement des producteurs bio, la FRAB a mis en place une action de recherche sur le taupin.
L'étude a pour objectif de tester l'efficacité de pistes de luttes contre le taupin, en particulier un produit issu de la fermentation des céréales. D'après des retours d'agriculteurs, il semble que ce produit ait une action répulsive sur le taupin.

Les éléments d'une étude bibliographique d'IBB nous amènent à tester plusieurs pistes cohérentes par rapport aux pratiques des agriculteurs bretons :
- La lutte par le travail du sol
- L'utilisation de couverts végétaux aux vertus répulsives contre les ravageurs du sol.
- L'utilisation de produits naturels aux propriétés répulsives