synthèse de 10 ans d'étude de l'activité organo-biologique des sols

Techniques de compostage, évolution de la flore selon le niveau & la forme de fertilisation azotée

Effet comparé d'apport de matière organique sur prairie naturelle selon leur forme (fumier / compost), leur période d'apport (printemps / automne), leur dose et le fractionnement des apports (en 1 ou 2 fois) avec modalités intégrant la fréquence de retour (pour une même valeur en équivalent N sur 4 ans, comparaison des effets sur rendement et composition floristique d'1 apport massif sur 1 an, ou de 4 apports limités chaque année). Dispositif complémentaire (en démonstration) sur l'effet de la conduite du pâturage sur la production de fourrages (alternance fauche/pâture ou non).

L'essai système dit "de Dunière" a démarré à l'automne 1999.
L'objectif est de mettre au point un système de grandes cultures sans effluent d'élevage répondant au cahier des charges de l'agriculture biologique, qui soit viable agronomiquement et économiquement.
Une attention particulière est portée à l'évolution de la fertilité des sols, notamment sur l'évolution du statut organique et et du phosphore.
L'essai est intégré dans le réseau RotAB.

suivi hydrique des cultures (Fertilisation, Travail du sol, ravageurs, maladies, éclaircissage, gestion globale)

Etudier la gestion de l'azote au sein d'une rotation ; suivi de l'enherbement des maladies et ravageurs

Essai matière organique.
Fin en 2009: bilan de 15 ans d'essais.
Intêret des différents type d'apports, et de la manière de les raisonner (C/N, ISB)

Essai longue durée sur les techniques de travail du sol en agrobiologie : impact sur la vie du sol, les cultures (rendement, salissement, ...), la structure du sol

Test de mulch de paille et BRF

Suivi fertilité à long terme

Suivi de 12 zones de référence sur le site de la Hourre : suivi de l'évolution de la fertilité par caractérisation des relations sol/plante (analyse teneur en éléments minéraux dans le sol et dans la plante ; caractérisation du statut organique du sol).

1- Quel impact du non labour en système biologique sur les propriétés du sol? 2- Quels engrais verts implanter entre une céréale d'hiver et une culture de printemps?

Évaluer la durabilité agronomique et économique d'un système de grandes cultures sans élevage répondant au cahier des charges de l'agriculture biologique.

Un seul système est mis en place, un système biologique céréalier sans élevage. L'objectif de ce système est de produire et dégager un revenu tout en maintenant la fertilité des sols. La difficulté vient de la volonté d'être autonome vis-à-vis d'intrants extérieurs à l'exploitation (engrais organiques) et de produire en priorité des denrées à destination de l'alimentation humaine. Cette dernière priorité est justifiée à la fois par la proximité de l'agglomération parisienne et par l'absence de besoins alimentaires pour l'élevage dans ce système.

Le dispositif de la Motte fait parti du réseau RotAB.

Répondre à la problématique : en système agrobiologique, quel est l'impact du non labour sur :
- les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol, d'une part,
- sur les cultures (rendement, maladies, salissement), d'autre part.

L'objectif est de comprendre comment adapter les techniques sans labour aux spécificités de l'agriculture biologique (AB).

Evaluer l'impact agronomique de l'épandage de ces cendres sur la production de fourrages des prairies. Analyse de sols et de fourrages, relevés floristiques annuels et suivi de la valeur alimentaire du fourrage sur 5 ans.

Effet d'un apport de phosphore sur le rendement et les composantes du rendement.

Comparer les effets d'apports réguliers et annuels de compost de déchets verts vis-à-vis du témoin selon le rendement et la qualité de la récolte.

Mesurer la quantité d'azote rhizodéposé par légumineuses (pois féverole). Mise au point d'une technique de mesure fiable pour le plein champ

Maitrise de la fertilisation biologique

Constater ou non une stimulation de la plante.

Le dispositif expérimental ("Dispositif de la petite Fin") vise à comparer différentes stratégies de travail du sol (3) menées en agriculture biologique selon une même rotation culturale. Ces stratégies sont évaluées en observant l'influence des pratiques mises en place sur le rendement, la consommation énergétique (fioul), l'évolution de la flore adventice et de façon plus globale sur la fertilité des sols.

Evaluer l'influence des purins d'ortie sur les taux de protéines en blé tendre d'hiver

- Commencer à apporter des réponses à des questions scientifiques
- Déboucher sur des premières applications représentant des progrès significatifs.

Création et expérimentation d'un outil d'auto-diagnostic botanique adapté à une région viticole

Mise au point d'un outil d'évaluation des facteurs limitants (en particulier les adventices)

Malgré l'extrême faiblesse des analyses,pour la troisième année consécutive,on observe pas de réponse.

La pomme est une production largement dépendante de l'utilisation des pesticides :
- les vergers actuels sont implantés avec des variétés sensibles aux bio-agresseurs et le taux de
renouvellement de ces vergers est faible
- la pérennité de la culture permet à certains bioagresseurs de se maintenir dans les vergers d'une année sur l'autre, avec des risques de dégâts récurrents si les populations ou les inoculum augmentent
- la période de risques de dégâts est longue (6 à 8 mois sur une saison culturale)
- les standards actuels de commercialisation rémunèrent les fruits de 1er choix ‘0 défaut'...
Dans quelle mesure est-il possible de réduire durablement l'utilisation des pesticides en verger de pommiers ? Quelles combinaisons de leviers d'action peut-on mobiliser dans cet objectif ? Quelles sont les performances agronomiques, environnementales et technico-économiques
des systèmes expérimentés ?
Au cours de la période 2004-2015, le projet ‘BioREco' a permis de concevoir, d'expérimenter et
d'évaluer plusieurs systèmes de production de pommes en verger qui intègrent choix variétal,
pratiques de pilotage du verger et évaluation du risque de dégâts dus aux ravageurs et maladies.
Cette synthèse présente les principaux résultats acquis sur ce dispositif original au cours de la période d'étude.

L'objectif à moyen et long termes de ce programme est la construction d'outils d'aide à la décision stratégique (OADS) sur le travail du sol en agriculture biologique, prenant en compte la maîtrise des adventices et intégrant les différentes fonctions du sol.

Comprendre les facteurs limitant de la FSN chez les maraîchers bio

Tester 2 CIPAN (moutarde et vesce-avoine) + repousses de lentille sur du blé fertilisé et non fertilisé

Tester l'effet d'une association blé+pois, comparé aux cultures pures sur rendement et teneur en protéines

Résoudre la problèmatique générale de baisse de fertilité des prairies bio. Les problèmatiques précises identifiées sont d'ordre physique tel le tassement du sol (pluviométrie importante+surpâturage des animaux en système intensif), la présence de feutrage, mousse, chardons, rumex, la disparition rapide (3 ans après semis) des légumineuses, et une diminution générale du rendement herbager pénalisant l'autonomie fourragère et proteique. Au delà des problèmatiques physiques et d'exploitation, une problèmatiques géochimique forte est la présence d'aluminium dans les sols entraînant un disfonctionnement du phosphore et une situation défavorable au maintien des légumineuses. La résolution globale de ces problèmatiques a été possible en conjugant la maîtrise du pâturage tournant, le choix d'une compost jeune (= fumier assaini, protégé des pluies, composté 2 fois en suivant et épandu dans les 3 semaines maxi après compostage), l'introduction d'un travail de sol avec des d'émousseuses agressives et pour les sols acidifiés, en plus, le chaulage au sable grossier de carrière type 0-4mm. Globalement, les prairies sont plus propres, la légumineuse se maintient mieux, et la prairie a retrouvé du rendement. L'amélioration des conditions physiques et la maîtrise des conditions géo-chimiques entraînent ainsi une amélioration du volume racinaire de la plante, gage d'une pérennité de la prairie et permettant d'augmenter sa capacité de résistance (à la sécheresse et à l'excès de pluie). Ces travaux permettent de consolider les sstèmes bio et de mieux réussir les conversions. La conclusion de ces travaux c'est aussi qu'en système d'élevage, la réflexion sur la conduite de la prairie doit être menée en parallèle à la conduite générale du troupeau (renforcement de l'immunité). Pour une réussite économique des conversions, les deux axes sont indissociables!!!

Mettre en évidence la capacité des légumineuses à piéger les nitrates et observer leurs effets sur la culture suivante

Comparer les capacités à fixer l'azote atmosphérique des 3 espèces (plusieurs variétés testées dans 5 sols limoneux des Pays de la Loire) (LEVa de l'ESA, 2006) ;Comparer les comportements des 3 espèces en mélange avec des graminées en microparcelles sur sols limoneux (Chambres d'agriculture du Groupe prairie de Loire, 2008-2009)

Implanter une légumineuse pour fertiliser le sol à la suite d'un tournesol ou gagner du temps sur l'implantation d'une jachère.

Améliorer le fonctionnement organique des prairies de montagne par apport de fumier et aération : mise en place d'essais sur une parcelle à 1100m d'altitude

Construire et tester des rotations et des itinéraires techniques durables innovants, de les comparer et de les évaluer de façon multicritère (sur le plan économique et agronomique dans un premier temps).
Plusieurs modalités avec différents itinéraires techniques (labour et non labour) et rotations (longues et courtes) sont testées et un suivi est réalisé sur :
- l'évolution de la fertilité des sols et de l'enherbement à long terme ;
- la mesure de l'impact technico-économique des différentes rotations ;
- l'évaluation des impacts environnementaux des différentes rotations et pratiques.

Mettre au point un système de grandes cultures sans élevage répondant au cahier des charges de l'agriculture biologique, qui soit viable économiquement et agronomiquement.

Le dispositif d'Archigny fait parti du réseau RotAB

Effets de l'association du blé avec des légumineuses fourragères. tests de différentes espèces et variétés de légumineuses fourragères et de différentes dates d'implantation du couvert associé au blé. Impacts sur le fonctionnement du système (installation du couvert, dynamique azotée, régulation des bioagresseurs et adventices, impact sur la qualité agronomique et sanitaire du blé)

Evaluer les quantités d'azote que peut mobiliser un pois protéagineux associés au colza, du semis jusqu'au 1ère gelées.
Limiter l'impact des altises par des fortes densités

Suivre l'impact sur l'enherbement et le fonctionnement des sols, de la mise en place puis de l'enfouissement de différents types de mulchs. coordination et suivi et réalisation des essais, compilation des résultats, rédaction compte rendu

Approche globale sur des modes de production (fertilisation, entretien des sols, protection phytosanitaires) + aspects économiques. Impacts sur les sols, la microflore des raisins

trouver une méthode de destruction et d'enfouissement d'engrais vert la plus efficace, en terme de gestion de l'herbe et de structure et fonctionnement des sols coordination et suivi et réalisation des essais, compilation des résultats, rédaction compte rendu

Etablir des références en terme de fertilisation et de qualité sanitaire. Mieux appréhender la réalisation du compost et sa qualité, principalement au niveau des pathogènes.

Effet de l'association sur teneur en protéine des blés, calcul des LER (Blé, féverole , pois chiche d'hiver fourrager)

Evaluation de l'efficacité de la fertilisation microbienne