L'objectif du projet ABSOLu (Agriculture Biologique et SOL) est double :
1. Il s'agit de produire des connaissances sur les pratiques pertinentes pour maintenir et améliorer la qualité des sols en cultures légumières et arboriculture biologique (les cultures principales concernées sont la carotte, la pomme de terre et la pomme). Pour cela, il faut d'abord les identifier en s'appuyant sur les connaissances scientifiques et techniques existantes, ainsi que sur l'expérience de producteurs. Ces pratiques seront également mises en oeuvre dans les fermes, et leurs effets sur la qualité des sols doivent être évalués dans le cadre du projet.
2. La montée en compétences des acteurs de l'agriculture biologique (conseillers techniques des coopératives, animateurs FNAB, auditeurs Blédina , producteurs, élèves de lycée agricole, etc.) sur le thème de la gestion de la qualité des sols est également un enjeu majeur de ce projet. Pour cela, la construction du projet doit permettre d'identifier les compétences clés pour la mise en oeuvre de pratiques pertinentes en matière de qualité des sols et adaptées à chaque producteur; et d'accompagner les acteurs ciblés (accompagnateurs et producteurs) dans l'acquisition de ces compétences. Ce projet permettra par ailleurs de concevoir, en fonction des besoins analysés, des outils d'accompagnement des agriculteurs dans le changement de pratiques pour la gestion de la qualité des sols sur le long terme. En effet, la montée en compétences des acteurs doit permettre la poursuite des actions engagées au-delà de la durée du projet et les sorties du projet doivent être d'intérêt général et ainsi bénéficier à toute la filière biologique.

Acquérir des références sur le choix des engrais verts pour l'hiver austral.

La production de légumes sous abri manque souvent de rotation, un des éléments clés au niveau agronomique pour prévenir des problèmes sanitaires et pour préserver un sol fertile et équilibré. Cet essai a pour but de tester différents mélanges d'engrais verts en alternance avec des cultures de légumes. Dans un premier temps, c'est surtout la faisabilité de ces semis sous des conditions particulières qui sera évaluée.

La plateforme de rotations de longue durée s'inscrit dans la continuité des 6 premières années tout en intégrant des changements et innovations pour s'adapter à ces constats et au contexte actuel. L'objectif est d'aboutir à des résultats consolidés avec des répétitions de ces rotations longues durées. Projet d'un troisième dépôt prévu dès la construction, pour avoir une répétition a minima 1 fois de la rotation sur 9 ans.

L'objectif de CASABio est d'élaborer des règles d'associations centrées sur la nutrition azotée et le contrôle des adventices, en prenant en compte les contraintes des systèmes de productions AB.

Etudier les facteurs de réussites, leviers techniques et frein au maraichage bio sur petites surfaces en PACA

La production de légumes sous abri manque souvent de rotation, un des éléments clés au niveau agronomique pour prévenir des problèmes sanitaires et pour préserver un sol fertile et équilibré. De plus, contrairement aux cultures de céréales où on peut laisser la paille, on a tendance en maraîchage à enlever tous les débris de cultures sous abri pour des raisons sanitaires. De cette manière on appauvrit le sol peu à peu en exportant de la matière sans en rajouter.
Pour contrebalancer cet effet, des mesures s'imposent. Un bon moyen est l'installation des couverts dont la biomasse reste dans les serres.
Il est à noter que c'est notamment la quantité en carbone restituée qui est intéressante. La restitution de l'azote joue un rôle secondaire, étant généralement déjà présent en grande quantité sous abri.
Cet essai a pour but de tester différents mélanges d'engrais verts implantés après la culture d'été. Dans cet essai, c'est surtout la faisabilité de ces semis sous des conditions particulières qui est évaluée.

L'objectif de ce projet est de caractériser l'incidence sur la vigne de différents modes de conduite des engrais verts (combinaisons : choix des espèces, date de semis, date de destruction).
Les résultats attendus sont l'acquisition de références agronomiques sur différents modes de gestion des couverts végétaux temporaires semés de type « engrais verts ». Ces résultats doivent permettre à moyen terme de proposer des indicateurs et des règles de décision pour le pilotage de ce type de couvert en adéquation avec la production viticole biologique.

Les objectifs de ces essais seront :
- de vérifier la faisabilité de la technique en maraîchage de plein champ,
- de maintenir le rendement et la qualité des légumes,
- de maîtriser l'enherbement,
- d'améliorer la fertilité du sol et de réduire la perturbation des sols (moins de travail du sol),
- de diminuer les coûts de production (réduire le temps de désherbage et la consommation d'énergie fossile).

- Mettre au point une méthodologie de sélection des plantes couvre-sol
- Définition d'une gamme de plantes couvre-sol performantes suivant l'usage
souhaité (sur le rang, au niveau des abords de parcelle...)
- Définir les modalités d'installation et d'entretien pour chaque gamme
- Définir les impacts de ces couvre-sol sur les productions (effet sur les adventices, la biodiversité et le sol)
- Créer des outils de diffusion et des outils pédagogiques sur les ITK innovants mis au point utilisant les couvre-sol

L'objectif de l'essai est de comparer différents engrais verts en espèce simple. L'intérêt est d'évaluer leur compétition face aux adventices et leurs productions de biomasse. L'essai permettra également de valider des pratiques sur l'installation de l'engrais vert : semis mécanisé, semis à la volée avec ou sans enfouissement. L'essai permettra également d'alimenter une base de données à partir des résultats sur les travaux menés sur les plantes de service.
Pour ce faire, les sous-objectifs opérationnels sont :
- de valider le semis à la volée pour chaque modalité à travers les notations de levée
- d'évaluer leur compétition face aux adventices
- d'évaluer leur production de biomasse.

Microbioterre a pour objectif opérationnel de mettre au point et de diffuser un référentiel d'interprétation de l'analyse de terre élargie à la microbiologie du sol. Le projet s'appuie sur des laboratoires habitués à travailler directement avec les agriculteurs pour qu'ils puissent s'approprier un outil à coût raisonnable. Il s'agit d'optimiser les pratiques permettant à la fois de stocker suffisamment de carbone de manière durable et d'augmenter l'activité de dégradation de carbone qui conduit à la fourniture d'azote, de phosphore et de soufre aux cultures. Le champ de ce projet couvre les systèmes de grande culture et de polyculture élevages qu'ils soient conventionnels, conduits selon les principes de l'agriculture de conservation ou de l'agriculture biologique. Microbioterre est soutenu par les trois RMT : « fertilisation et environnement », « sols et territoires », « systèmes de culture innovants ».

Ce projet vise à alimenter le débat sur les capacités de l'AB à "nourrir le monde". Il cherche en particulier à affiner l'analyse en prenant en compte la variabilité des rendements des cultures (et non simplement leur rendement moyen), mais aussi les évolutions des rotations et donc des assolements qu'implique le passage à l'AB. Il cherche également à apprécier dans quelle mesure la conversion à l'AB de régions entières risque d'entraîner des problèmes d'approvisionnement en azote et phosphore, deux facteurs déterminants de la production végétale. Le projet portera sur quelques pays contrastés (industrialisés et en développement) et évaluera divers scénarios de développement de l'AB (par ex. 20% des surfaces agricoles).

La finalité du projet est de favoriser l'émergence, la consolidation et la démultiplication des démarches collectives territoriales visant à la mise en place de systèmes agro-écologiques à base de luzerne. Pour y parvenir, nous nous donnons les objectifs suivants :
- Décrire les différentes modalités d'organisation collective facilitant la mise en place et la pérennisation de systèmes agro-écologiques à base de luzerne à l'échelle territoriale
- Analyser l'impact économique, environnemental et social de ces formes d'organisation collectives sur la durabilité des systèmes agricoles à l'échelle des exploitations et à l'échelle territoriale.
- Créer les conditions à même de susciter l'émergence, la consolidation et la démultiplication de ces démarches : outils et méthodes d'accompagnement, formation, réseaux d'acteurs, etc.

Recherche de références en production de pommes à cidre en agriculture biologique en Normandie

- Mettre au point et tester deux stratégies innovantes de gestion combinée de la fertilité du sol et de l'enherbement en maraichage biologique diversifié
- Évaluer les performances des systèmes de culture innovants (fertilité du sol, impacts sur la qualité de l'eau, autonomie vis-vis des intrants organiques, résultats techniques et économiques)
- Diffuser les connaissances acquises et les méthodes développées aux maraichers et futurs maraichers

« Améliorer la préservation des sols et l'utilisation d'énergie dans les systèmes de production de légumes biologiques par l'utilisation et la gestion de plantes de services agro-écologiques », voilà l'enjeu du projet de recherche européen désigné par l'acronyme SoilVeg, piloté par l'institut italien de recherche en agriculture (CRA), et financé par l'Europe dans le cadre de Core Organic Plus

La production précoce de chou-fleur se plante sous bâche en mars et avril, pour alimenter le marché sur juin et juillet. Cette période en sortie d'hiver est une période de faible activité biologique, donc de minéralisation très faible, et de disponibilités très réduites suite au lessivage hivernal. Pallier aux déficiences des fournitures par le sol par des apports extérieurs s'avèrerait particulièrement coûteux, et par ailleurs, les engrais organiques potentiellement utilisables ont une libération trop lente pour satisfaire correctement et en temps aux besoins du chou-fleur.
Les mesures effectuées à la station vers sur plusieurs cycles ont permis de quantifier les besoins de la culture : Une culture traditionnelle plantée à 24 000 pieds/ha absorbe entre 300 et 340 kg d'azote (variétés FREMONT et AVISO / essais 1998).
La station SECL qui étudie le sujet depuis plusieurs années, a montré tout l'intérêt que l'on pouvait tirer d'un précédent engrais verts (particulièrement la vesce velue seule ou associée à l'avoine), ou encore des retours d'un précédent chou-fleur (valeur mesurée entre 150 et 200 u N /ha).
Il serait donc intéressant de transposer ces enseignements au contexte du chou-fleur d'été. En 2015, une deuxième année d'essai a été mené pour consolider les résultats de 2013 (voir CR 2013).
Par ailleurs la région étant totalement classée zone vulnérable, le couvert hivernal en place est obligatoire, mais pour les zones de terres lourdes une dérogation est possible pour un labour pré-hivernal. Ces deux itinéraires sont donc potentiellement possibles et légaux.

L'objectif de cet essai est multiple :
- Evaluer la contribution d'un précédent engrais à la nutrition d'un chou-fleur précoce
- Permettre par cette implantation une disponibilité en azote précoce pour une meilleure croissance et par là faire une économie d'apport en engrais à libération rapides.
- Quantifier ce que peut apporter ce précédent.
- Déterminer le meilleur itinéraire de mise en oeuvre : hiver en place et enfouissement de surface au
printemps (planches fixes) ou enfouissement précoce par labour d'octobre.

Mesure des l'arrières effets (dynamique de l'N, adventices, ravageurs, maladies, rendement, qualité) de différents couverts de légumineuses perrennes et annuelles (espèces et variétés) semés en relais dans une céréale (hiver ou printemps) sur les cultures suivantes (céréales, pomme de terre, chicorée, quinoa, engrain)

L'implantation d'un engrais vert derrière un légume de type légumineuse est compliquée. La libération tardive de la parcelle ou conditions météo défavorables (sécheresse) à la mise en place, soit il n'est pas réalisé ou il développe très peu de biomasse. Les semis sous couvert, technique inspirée des grandes cultures permettraient d'anticiper les semis .Technique quasi inexistante en production légumière dans la région, des producteurs s'interrogent aujourd'hui sur sa faisabilité. Des essais réalisés en grandes cultures permettent aujourd'hui d'avoir une base de données sur le choix de espèces (vitesse d'implantation, biomasse, plante couvre sol, ...). La station SECL a testé également ces techniques, mais avec des écartements entre-rangs de 90 cm avec des résultats intéressants. Dans la région nord, les écartements inter rangs sont à 70 cm donc moins de lumière pour les plantes couvre sol pouvant entraîner des résultats différents.
Outre l'intérêt fertilisation apporté par les engrais verts, ceux-ci pourraient avoir également une action secondaire sur la gestion des adventices.
Afin de pouvoir apporter des réponses aux producteurs, un essai sera mis en place en 2015 sur une implantation d'un engrais vert dans une culture de chou fleur de saison.

Les objectifs de l'essai sont pour 2015 :
Evaluer la faisabilité d'une implantation d'engrais vert sous couvert d'un chou
Comparaison de différents engrais verts soit seul ou en mélange
Evaluer l'effet compétition de l'engrais vert sur le chou fleur
Evaluer la production de biomasse MF, MS, et C/N de l'engrais vert (Avant destruction)
Evaluer le dynamique azote après récolte et hiver (reliquat fin culture et hiver).
Et pour 2016:
Evaluer la contribution des différents engrais verts à la nutrition Azote du chou fleur précoce
Evaluer la consommation d'azote du chou fleur

L'objectif est de tester différents leviers agronomiques permettant de modifier le comportement de l'association relai lors d'une fertilisation organique de printemps afin d'en limiter son impact négatif sur la légumineuse.
Le principal objectif est de tester l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la durée entre le semis de la légumineuse et la fertilisation devrait permettre de limiter l'effet de la fertilisation sur le développement des couverts de légumineuses tout en permettant au blé associé de profiter de la fertilisation en vu d'améliorer ses performances (rendement et teneur protéique).

Ce projet vise l'étude et l'évaluation de systèmes de culture qui mettent en oeuvre des combinaisons de techniques innovantes pour assurer le maintien de la fertilité et la maîtrise de la flore adventice (freins agronomiques majeurs en grandes cultures biologiques).

Gestion de la fertilité du sol au sein de la rotation

En région Poitou-Charentes, les producteurs identifient bien le fait que les engrais verts et les couverts végétaux présentent de nombreux intérêts. Cependant, cette pratique est très peu répandue dans les systèmes maraîchers. Les raisons avancées sont les difficultés d'implantation liées à la libération des sols, au choix de la bonne espèce, à la nécessité de bien gérer la biomasse.

Pour avancer sur ce sujet en région, il est donc nécessaire d'acquérir des données et des références adaptées au contexte cultural et pédoclimatique.

- Evaluer et comprendre l'impact de différents systèmes à faibles intrants sur la qualité biologique et physique de ces sols, sur la composition de baies de raison et du vin produit
- Acquérir de nouvelles données et de nouveaux indicateurs de la qualité biologique des sols en lien avec la dynamique de l'azote dans le sol, le statut nutritionnel de la vigne, la qualité organoleptique dans les nouveaux systèmes innovants

Gérer l'enherbement spontané par un enherbement ciblé et choisi

Un des défis des fermes bio sans bétail est de trouver les moyens de fertilisation des cultures en maintenant la fertilité des sols.
Le projet "herbe fertilisante" vise à évaluer le potentiel de fertilisation de l'herbe de prairies
temporaires (PT). Ces engrais de fauche, qui sont le produit d'une coupe de prairie, peuvent représenter une source intéressante de fumure, particulièrement en azote, dans le cas des exploitations sans bétail.

Objectif : Cette étude vise à expérimenter différentes techniques d'entretien de la fertilité des sols (apport à la fois de matières facilement minéralisables et de matières stables) sur la teneur en azote de moûts biologiques. Cette étude se réalisera sur cépages blancs (cépages Chenin, Melon de Bourgogne et Sauvignon), priorité donnée aux principaux cépages en Val de Loire, et sur 4 sites aux sols différents. Plusieurs apports seront testés : enfouissement de couverts végétaux (1 même mélange avec 2 proportions différentes de légumineuses), apports de compost jeune, apport de produits commerciaux (1 engrais booster).

Intérêts : Cette étude apportera des références sur le lien entre le mode de fertilisation et l'azote assimilable dans les baies. Elle permettra de mesurer l'impact d'une fertilisation organique globale sur le comportement de la vigne et le rendement. Elle donnera aux vignerons bio les moyens d'optimiser leurs fermentations sans apports d'intrants exogènes et favorisera une plus grande expression de leur terroir.

Les fermes bio sans prairies de longue durée (éleveurs de monogastriques, producteurs de céréales, îlots éloignés chez des éleveurs laitiers) sont soumises à des problématiques spécifiques, tant au niveau du maintien de la fertilité que de la gestion des adventices ou des maladies).

Le réseau GAB-FRAB, en partenariat avec la Chambre Régionale d'Agriculture, a donc lancé donc une action régionale en 2013, afin de tester des successions culturales innovantes. Celles-ci devront être adaptées aux besoins alimentaires des animaux éventuellement présents sur les fermes, tout en permettant de valoriser au mieux l'azote fixé et d'en minimiser les pertes.

- Concevoir et expérimenter des systèmes viticoles innovants utilisant peu de produits phytopharmaceutiques,
- Evaluer globalement leurs performances agronomiques, économiques et environnementales (qualité du sol, de l'eau, etc.)
- Transférer les résultats et connaissances au sein de l'Interprofession viticole, du réseau de fermes DEPHY, et des viticulteurs bio

Le créneau principal pour introduire les engrais verts est l'automne-hiver, notamment pour les parcelles de plein champ. Les références sur le choix des engrais verts sont assez nombreuses pour les grandes cultures et le maraîchage, mais elles sont relativement limitées en maraîchage pour les plantes de la famille des légumineuses. Celles-ci permettent pourtant d'améliorer la disponibilité en azote « gratuit » du sol, et d'assurer une bonne coupure dans la succession des cultures maraîchères sous abris qui intègrent peu de légumineuses.
Des essais antérieurs conduits au GRAB (voir compte-rendus L05/PACA01 et L14/PACA10A) avaient montré l'intérêt de mélanges à base de graminées (Ray-grass d'Italie et seigle) et de légumineuses (vesce, pois fourrager, trèfle incarnat, trèfle d'Alexandrie) car les légumineuses utilisées seules s'avèrent peu compétitives face aux adventices. En 2015, l'essai implanté sous abri en hiver a pour objectif d'évaluer le potentiel d'autres graminées en hiver.

La fertilisation en maraîchage biologique est sans aucun doute encore un vaste domaine à explorer. Le manque de références sur les besoins des cultures d'une part, et sur les possibilités de fournitures du sol par minéralisation d'autre part, amène bien souvent les producteurs à « naviguer à vue » en utilisant des doses standards, qui ne reposent pas sur des bases agronomiques éprouvées.
Les suivis réalisés par le GRAB depuis 2003 montrent qu'il est possible de diminuer les doses d'engrais azotés, sans perte de rendement. La marge de manoeuvre est très importante en bio, où les fournitures par le sol sont sans doute largement sous-estimées. Des essais de fertilisation en maraîchage biologique sont donc encore nécessaires afin de revoir les barèmes et permettre le calcul de doses mieux adaptées.
L'objectif de cet essai est d'étudier la fertilisation azotée de la salade d'hiver en culture sous abri. Sur ce créneau, les températures de sol sont basses et les fournitures d'azote par minéralisation sont limitées, un apport d'azote peut donc se justifier. L'essai comporte 6 modalités (3 doses d'azote et 3 formes d'engrais différentes) et 2 répétitions. Les mesures et observations portent notamment sur la teneur en azote du sol, la vigueur des plantes et le rendement.

Le projet VERtiCAL fait l'hypothèse que la diversification agroforestière permet de favoriser la régulation naturelle des bio-agresseurs et d'améliorer la fertilité des sols tout en optimisant la productivité du système. L'association d'arbres fruitiers et de cultures est aujourd'hui peu étudiée, et pourtant de nombreux enjeux sanitaires existent, particulièrement en arboriculture. C'est donc un challenge pour l'expérimentation.

L'objectif du projet est de concevoir et d'évaluer les performances de systèmes de production associant des arbres fruitiers, des cultures assolées et des infrastructures agroécologiques en agriculture biologique, recherchant un compromis entre :
• l'augmentation de la biodiversité, la régulation naturelle des ravageurs et la diminution des maladies (dilution et effet barrière recherchés)
• le recours limité aux intrants phytosanitaires et aux fertilisants
• une fertilité des sols satisfaisante
• l'amélioration de la production et des résultats économiques
• la maîtrise du temps de travail

L'un des enjeux majeurs de la production maraîchère sous abri en légumes frais est de produire des légumes de qualité et en quantité selon les standards et les leviers définis notamment par différents cahiers des charges. Le contrôle du large cortège de bioagresseurs est déterminant car les dégâts qu'ils génèrent se traduisent très vite en pertes commerciales pour le maraîcher. Le projet 4SYSLEG vise à proposer et expérimenter pas à pas des systèmes innovants notamment en termes de gestion intégrée de la santé des cultures et répondant à une gamme de contraintes de production et de commercialisation (chaînes alimentaires courtes ou longues, agriculture biologique ou intégrée). Dans ce dispositif, conception et évaluation s'appuient sur la complémentarité des connaissances et compétences des scientifiques et praticiens via une démarche de partenariat en continu.

Comparer les résultats d'effet d'engrais verts sous couvert de blé (avril 2012) et d'apport d'azote sous forme de fientes de poules, réalisés à l'automne et au printemps sur triticale l'année suivante (2013), avec travail du sol sur les partie sans engrais verts, au travers des composantes du rendements, de la qualité, des reliquats azotés et du suivis des populations d'adventices.

Mise en place d'une collection de 12 légumineuses semées en avril 2012 sous couvert d'un grand épeautre biologique

Le réseau RotAB rassemble 12 essais systèmes de longue durée en grandes cultures biologiques. Au sein des expérimentations de chaque site, des systèmes de cultures innovants sont évalués selon leur durabilité et leurs performances, afin d'identifier les meilleures stratégies à mettre en place. La mise en réseau de ces essais permet des échanges au niveau de la méthodologie (mise en place des dispositifs, analyses des résultats...), des partages sur les techniques innovantes et performantes ou encore des mutualisations de moyens pour la valorisation des résultats.

Les 12 sites expérimentaux à l'échelle du système sont :
Archigny (86), La Hourre (32), Boigneville (91), La Motte (95), Dunière (26), Kerguéhennec (56), plate-forme TAB (26), Mauguio (34), la Saussaye (28), Corbas (69), Thorigné (49) et Mirecourt (88).

Mise en application des pratiques bio en oléiculture.

Ce projet vise la valorisation de la mise en réseau de sites expérimentaux à l'échelle du système, dans l'objectif de fournir des références et connaissances d'ordre méthodologique :
- d'une part en tant que ressource pour la conception de systèmes innovants très économes en intrants : identification de leviers et de difficultés techniques ;
- d'autre part en matière de travail en réseau sur le partage des connaissances entre praticiens quant à l'évolution ou la re-conception de systèmes de production, sur la mise en oeuvre d'expérimentations « systèmes », sur les mesures et notations à mettre en oeuvre, sur la capitalisation des données et leur valorisation

Evaluation de 2 systèmes de cultures spécialisés en grandes cultures biologiques sur : (1) l'autonomie en intrants (N, eau, énergie), (2) la préservation de la fertilité du sol et (3) la maîtrise des bioagresseurs.

Evaluer la durabilité d'un système de culture visant à optimiser la production de céréales et protéagineux en agriculture biologique.
Cet essai s'inscrit dans un contexte de déficit de production de céréales et de protéagineux à destination de l'alimentation animale. Dans ce cadre, le système de culture (SdC) vise à assurer une stabilité économique à l'agriculteur, tout en ne dégradant pas les aspects sociaux (ex. : temps de travail) et environnementaux. Cet objectif de durabilité économique passe par une maîtrise de la flore adventice et le maintien de la fertilité du sol sur le long terme.

Le dispositif de Kereguéhennec fait parti du réseau RotAB.

Le projet LEG-N-GES présente deux objectifs :
 Objectif 1 : à partir de l'exploitation de résultats expérimentaux originaux, de la reprise de résultats déjà analysés et d'une étude bibliographique, chiffrer les gains d'autonomie en azote des rotations de grandes cultures grâce à l'introduction de légumineuses, par leurs effets directs à court terme et indirects à long terme.
 Objectif 2 : à partir des résultats d'expérimentations, procéder à l'évaluation de l'impact de l'introduction de légumineuses dans les rotations de grandes cultures sur les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES).

Deux années de suite, une parcelle de démonstration de fertilisation organique localisée au semis sur maïs a été mise en place à la demande des agriculteurs adhérents au groupe de progrès Céréales Bio.
L'objectif étant d'éprouver, en conduite bio, le comportement du maïs grain suite à une fertilisation organique localisée en testant différents produits disponibles sur le marché (à la dose préconisée) et de mesurer la productivité de chaque modalité.

Comparer les résultats d'effet d'engrais verts sous couvert de blé (avril 2011) et d'apport d'azote sous forme de fientes de poules, réalisés à l'automne et au printemps sur l'orge d'hiver l'année suivante (2012), avec travail du sol sur les parties sans engrais verts, au travers des composantes du rendements, de la qualité, des reliquats azotés et du suivis des populations adventices.

Située sur la Ferme expérimentale d'Etoile-sur-Rhône, la Plate-forme TAB est un espace de 20ha dédié, sur le long terme, à l'expérimentation et à la démonstration de systèmes de culture multi-filières et innovants conduits en agriculture biologique et en agriculture faibles intrants.

Née de la volonté d'accompagner l'évolution des systèmes agricoles vers plus de durabilité, la Plate-forme TAB se donne pour objectifs de :

- Mettre en place et évaluer la durabilité de systèmes innovants plus autonomes en intrants.
La recherche d'une plus grande autonomie passe notamment par le développement de l'agriculture biologique, identifiée comme un modèle d'agriculture durable, et par l'expérimentation de systèmes en rupture mobilisant de nouvelles combinaisons de cultures et de leviers agronomiques et techniques en vue d'une meilleure gestion des bio-agresseurs, premier frein à la production biologique.

- Promouvoir de nouveaux modes de production et accompagner les agriculteurs.
La plate-forme a vocation à être un lieu de démonstration accessible à l'ensemble des agriculteurs. Elle vise notamment à produire des outils d'aides à la décision mobilisables par les agriculteurs pour faciliter l'évolution des systèmes d'exploitation et le transfert des techniques biologiques vers l'agriculture conventionnelle.

L'étude des rotations décrites par le réseau des fermes de références des Chambres d'Agriculture des Pays de la Loire montre que les rotations couramment rencontrées dans les systèmes spécialisés grandes cultures ligériens présentent à priori des faiblesses agronomiques.

L'objectif de la plateforme rotation de longue durée est de déterminer l'impact de l'introduction optimisée de légumineuses dans une rotation céréalière bio (légumineuses pluriannuelles ou non) et de la durée de la rotation sur :
- la fertilité du sol : vie du sol (biomasse microbienne), évolution du cycle de l'azote, évolution du cycle du carbone. L'accent sera mis sur le suivi de l'évolution des paramètres physico-chimiques d'une parcelle au potentiel moyen et ayant une CEC faible. L'objectif est de vérifier si à long terme, il est possible de maintenir et préserver les ressources en N, P, K, Ca.
- les rendements des cultures de la rotation (productivité).
- la qualité des produits (taux de matières azotées, etc.).
- l'évolution de l'enherbement.
- la rentabilité de la rotation, affectant directement le revenu de l'agriculteur.

L'objectif secondaire est de conforter les réponses techniques sur les dates de semis des légumineuses et les modes d'implantation des légumineuses (faisabilité des semis de légumineuses sous couvert), faisant suite aux expérimentations de semis sous couvert menées ces 2 dernières années par les Chambres d'Agriculture dans le cadre du programme « ExpABcultures » financé par le conseil régional.

Evaluer la contribution des échanges de matières (effluents d'élevage, grain, pailles, fourrages, etc.) à l'approvisionnement en éléments minéraux des exploitations AB à l'échelle de petites régions agricoles, et d'en identifier les déterminants

Depuis la seconde moitié du XXème siècle, l'utilisation massive des engrais de synthèse a contribué à l'augmentation des rendements mais aussi à l'accumulation d'éléments minéraux dans les systèmes agricoles. La limitation de cette accumulation passe par un meilleur recyclage des éléments minéraux déjà présents dans les systèmes agricoles.
L'agriculture biologique, qui interdit le recours aux engrais de synthèse, peut être considérée comme un prototype d'agriculture à même d'améliorer ce recyclage. L'objectif de cette thèse a été d'identifier les stratégies mises en place par les agriculteurs biologiques pour s'approvisionner en éléments minéraux. Cet objectif a été décliné en sous-objectifs qui ont été (i) d'identifier les pratiques d'approvisionnement en fertilisants et aliments des agriculteurs biologiques, (ii) d'en comprendre les déterminants et (iii) d'évaluer la performance de ces pratiques vis-à-vis du recyclage de l'azote, du phosphore et du potassium. Pour ce faire, 63 exploitations biologiques ont été enquêtées afin de recueillir des données concernant la nature et la quantité des matières échangées, ainsi que les fournisseurs et les collecteurs en relation avec ces exploitations. Afin d'étudier l'influence du contexte local, les enquêtes ont été menées dans trois régions agricoles sélectionnées en fonction de leur degré de spécialisation (productions végétales, productions animales et mixte). L'intensité du recyclage local a été évaluée grâce à deux indicateurs : l'autonomie, définie comme le ratio entre la quantité d'éléments minéraux provenant d'échanges entre exploitations et la quantité totale d'éléments minéraux entrant dans les exploitations biologiques de la région, et le degré de bouclage des cycles, défini comme la proportion d'éléments minéraux passant au moins deux fois par la même exploitation au sein de la région étudiée.

Comparer deux systèmes de culture en AB proposant des situations contrastées en terme d'autonomie vis à vis des apports organiques et énergétiques pour contribuer au développement de l'agriculture biologique dans le département d'Eure et Loir.

Acquérir des références technico-économiques sur les grandes cultures dans le contexte pédo-climatique lorrain.