Les objectifs généraux du projet sont de construire des références et des outils pour aider (1) à la production de MPRP (Matières Premières Riches en Protéines) sur le territoire français et ; (2) à l'optimisation de leur utilisation en alimentation animale de monogastriques biologiques, dans l'optique du passage à une alimentation 100% biologique conformément à la réglementation européenne.

Depuis 2004, sur le domaine Inra de Mirecourt, ont été construits et testés deux systèmes d'élevage de vaches laitières autonomes, l'un totalement herbager, l'autre associant prairies et cultures annuelles. Au-delà des suivis et analyses déjà réalisés, il s'agit de mobiliser des chercheurs spécialisés et des utilisateurs potentiels des connaissances pour identifier a posteriori des questions qui n'auraient pas été anticipées, et les examiner en utilisant la base de données d'observation constituée sur ces 10 années d'expérimentation.

Le projet consiste à mettre en place une expérimentation basée sur la comparaison de trois systèmes d'élevage produisant de la viande à partir de ressources herbagères (prairies permanentes en zone de montagne). Il s'agit d'étudier l'intérêt de la mixité ovin/bovin, en comparaison à des systèmes spécialisés ovins ou bovins, en termes de production de viande finie et de qualité, de performances et de santé des animaux, de production des prairies, de travail de l'éleveur et d'impacts environnementaux. Le projet est conduit sur le site Inra de Laqueuille (Massif central), en cours de conversion à l'AB.

L'objectif de ce projet est double :
- Accompagner les fabricants d'aliments monogastriques par rapport à la réglementation européenne biologique (en vue d'un futur passage à une alimentation 100% bio ) et ainsi pouvoir disposer d'une offre de produit pour l'alimentation animale, notamment monogastrique, issue le plus possible de la région.
- Créer un nouveau débouché pour les systèmes de grandes cultures bio et ainsi permettre une meilleure adéquation entre cohérence agronomique et logique économique des opérateurs de l'aval.

Ce projet a pour but de rendre les systèmes bovins biologiques plus résistants aux aléas climatiques en améliorant leur autonomie alimentaire. La conversion implique notamment un ajustement très précis des surfaces cultivables (fourrages et cultures) pour l'acquisition d'un nouvel équilibre alimentaire à partir d'une conduite plus agronomique du système.
Les problèmes rencontrés vont de la constitution de stocks suffisants à l'équilibre des rations (disponibilité en concentrés) en passant par la qualité ou la diversité des fourrages proposés, la proportion ou la nature des concentrés disponibles ou encore le niveau d'autonomie en protéines.
L'autonomie alimentaire sera appréhendée, dans le projet, sous l'angle de l'autonomie en fourrages et en aliments concentrés (énergétiques et protéiques). Le programme de travail s'appuie sur la mise à disposition des connaissances actuelles susceptibles d'améliorer l'autonomie des systèmes bovins biologiques. Il fait également appel à des essais et expérimentations en stations ainsi qu'à la construction d'outils d'évaluation et d'aide à la gestion de l'alimentation des bovins en agriculture biologique. Ces outils intègreront également une dimension climatique pour tester différents scénarios d'aléas climatiques.
Ce projet poursuit l'objectif général d'une amélioration de la conduite technique au profit de la sécurisation du système alimentaire pour une meilleure performance économique. L'autonomie est aujourd'hui gage de sécurité mais aussi de pérennité des structures bovines biologiques. Elle facilite et améliore la traçabilité des produits sous signe de qualité et plus particulièrement ceux qui interdisent l'usage des OGM.

Dans le cadre du plan stratégique de la filière Biologique en Wallonie, le Ministre wallon de l'Agriculture, a engagé une convention avec le Centre wallon de Recherches agronomiques (CRA-w), pour la mise en place d'un plan de recherche global « Agriculture Biologique ».
Concrètement cette convention a donné lieu à la constitution d'une « Cellule de recherches et développement Agriculture Biologique », ou Cellule BIO, entièrement dédiée à ce domaine et qui regroupe et organise l'ensemble des compétences et actions des différentes unités de recherche nécessaires à la réalisation du programme de recherche AB. A court terme, la Cellule BIO a pour mission de mettre en place et de piloter un programme de recherche couvert par la convention.
Ce programme de recherche, établi en concertation avec le secteur de l'Agriculture Biologique, prévoit l'analyse des systèmes de production biologique dans leur globalité et leur diversité. Les actions sont couplées avec des recherches en agriculture conventionnelle et bio visant à améliorer l'autonomie protéique des élevages et la production de protéine locale pour l'alimentation des animaux.

Les objectifs visés par ce projet sont de plusieurs ordres :
- Identifier des matières premières originales (extraits végétaux de betterave, ortie, consoude, sorgho grain, graines germées, etc.) ou innovantes (issues de process innovants compatibles avec le cahier des charges de l'agriculture biologique) actuellement ou potentiellement accessibles ; et les caractériser notamment sur leurs valeurs nutritives, leur disponibilité, et les formes sous lesquelles elles pourraient être valorisées dans l'alimentation des poulets de chair et poules pondeuses (sec, déshydraté, concentré, germé, etc.).
- Tester différentes formules alimentaires (sur la base de matières premières originales ou d'une combinaison innovante de matières premières classiques) en stations expérimentales et en élevages in situ. L'évaluation de ces formules se fera sur différents critères : (1) performances zootechniques et économiques de la ration pour des poulets de chair abattus à un âge minimum de 81 jours et pour des poules pondeuses, (2) niveau de proximité / accessibilité des matières premières pour les fabricants d'aliments et pour les éleveurs en fabrication à la ferme (région, France, Europe) avec l'enjeu d'une utilisation minimale de matières premières importées, (3) impact environnemental et sur le bien-être animal de ces formules.
Ce projet s'attachera à trouver des solutions pertinentes et plurielles capables aussi bien de répondre aux enjeux des fabricants d'aliments et des opérateurs en filières organisées (besoin de volumes conséquents de matières premières, résultats techniques adaptés à un contexte de grande compétitivité et d'un risque accru de distorsions de concurrence sur le marché européen) qu'aux éleveurs en fabrication à la ferme et en circuits courts / de proximité. Pour ces derniers, les formules vont être évaluées au regard de la diversité de leurs pratiques d'élevages et de leurs stratégies (autonomie alimentaire, stratégie commerciale, etc.). Le croisement entre la typologie des systèmes d'élevage et le type de produit fini (âge, conformation, prix) devrait permettre d'identifier les couples stratégies / solutions techniques les plus pertinents.
- Raisonner / concevoir différents scénarios de production de matières premières clés, afin d'identifier les schémas les plus pertinents en lien avec les volumes disponibles ou potentiels, les opérateurs présents sur les territoires pour la production de ces matières premières et/ou de leur transformation, la nécessaire rentabilité de ces structures de production, et l'impact de ces scénaris sur le coût de production des éleveurs.
- Proposer des préconisations au terme de ce projet aussi bien auprès des industriels pour la production de matières premières (quoi produire, avec quelle organisation en fonction des volumes potentiels, et avec quels leviers sur des procédés compatibles avec le cahier des charges de l'agriculture biologique), que des opérateurs de la filière et des éleveurs sur des formules alimentaires.

Ce projet, a pour ambition de proposer des solutions techniques pour le passage à une alimentation 100% biologique via des essais zootechniques en élevage porcin et avicole.

- Sécuriser et améliorer l'autonomie alimentaire des élevages de ruminants et monogastriques biologiques en augmentant les productions de légumineuses à graines à l'échelle des exploitations, des bassins de production (régions et regroupements de régions : grand ouest, sud-ouest, etc.) mais aussi du territoire français afin de favoriser les synergies entre régions dans l'objectif de limiter les importations.
- Quantifier pour les principales régions d'élevage les déficits en Matières Riches en Protéines des filières animales biologiques et les confronter aux possibilités de productions végétales dans le but de formuler des aliments 100% Bio.
- Lever les freins techniques à la production de légumineuses à graines biologiques en considérant les spécificités pédoclimatiques de chaque région et les besoins des filières animales (valorisation à la ferme ou auprès des Fabricants d'Aliments du Bétail).
- Améliorer la pérennité des systèmes de culture en intégrant des légumineuses à graines dans la rotation : contribution à la fertilité des sols, diversification des cultures bénéfique d'un point de vue agronomique (impact sur l'enherbement, les ravageurs...).
- Contribuer à la rentabilité des exploitations agricoles en intégrant dans la rotation des cultures à bonne valorisation économique - ou permettant d'abaisser les charges « achat d'aliments ».

Acquisition de refs fourrages biologiques en région

Comparaison de douze prairies multi-espèces : un témoin Dactyle-Fétuque Elevée-TV et onze prairies contenant de 4 à 8 espèces.
Mesures de la biomasse produite, de la composition botanique, de la valeur nutritive par cycle.
Essai en petites parcelles de 2m x 4,6m avec 4 répétitions, conduit en fauche exclusive.

Comparaison de six prairies multi-espèces : un témoin RGA-Fétuque Elevée-TB et cinq prairies contenant de 4 à 7 espèces.
Mesures de la biomasse produite, de la composition botanique, de la valeur nutritive par cycle.
Essai en moyennes parcelles de 9m x 18m avec 4 répétitions, pâturé avec choix possible par les animaux.

Les objectifs de HealthyHay sont d'approcher de manière multidisciplinaire les propriétés du sainfoin: déterminer génetiquement et biochimiquement les variétés de sainfoin en Europe ; évaluer de manière comparée les propriétés agronomiques, nutritionnelles et sanitaires. Pour l'équipe de l'INRA, l'objectif est d'explorer les propriétés anthelminthiques des légumineuses riches en tanins et en comprendre les mécanismes, le sainfoin servant de modèle. Ces plantes représentent une alternative aux molécules chimiques pour la maîtrise du parasitisme.

Acquérir des références et améliorer les systèmes dans un objectif d'autonomie alimentaire de valorisation des effluents

Comparaison de deux régimes ensilage + foin à flore variée, complémentés par un mélange céréales + protéagineux - ensilage maïs vs ensilage d'association céréales - protéagineux

Conseiller des éleveurs intéressés par le développement de la prairie des mélanges prairiaux complexes adaptés à des conditions sèches pour le pâturage et/ou la fauche. Le volet AB est étudié dans le protocole fauche.

Test de formules de produits alimentaires, pour se préparer à l'évolution du cahier des charges

Comparer des mélanges sur des rythmes pâturage ou fauche

1/ synthèse des connaissances et état des lieux des structures d'élevages en France, Allemagne, Autriche, Suède, Danemark et Italie.
2/ étude des caractéristiques, des performances et du parasitisme des animaux à partir d'enquêtes, d'enregistrements et d'analyses coprologiques réalisés dans 104 élevages européens, dont 20 en France.
3/ élaboration et test de quatre outils de gestion des problèmes de santé portant sur le parasitisme, la mortalité des porcelets, les diarrhées en post-sevrage et les troubles de la reproduction.

Etat des lieux de la diversité des pratiques de conduite alimentaire des producteurs de porcs AB en Pays de la Loire

Tester des variétés de blé, triticale, maïs destinées à l'alimentation animale en AB dans le contexte pédo-climatique breton

Mise en réseau des producteurs et des organismes techniques des trois régions pour dynamiser et valoriser les compétences, les expériences et les innovations autour des problématiques de l'alimentation des ruminants et des productions légumières bio. A plus long terme, cette mise en réseau s'inscrit dans l'objectif de développer durablement les échanges et les complémentarités entre filières bio liées au territoire transfrontalier.

Travail effectué dans le cadre de la plate-forme AB de l'INRA

Amélioration des rations d'engraissement au niveau: rentabilité, bien être animale meilleure compréhension de digestion des rations

Application de la méthode Obsalim (formation des agriculteurs). Réglages alimentaires pour renforcer l'immunité.

Formation / suivi de 2 groupes de 6-8 éleveurs dans le département de l'Orne : alimentation et santé

Recensement et analyse des compositions chimiques des matières premières rencontrées chez les éleveurs

Tester des mélanges céréaliers pouvant être récoltés en foin ou en céréales (en fonction de l'année climatique) à destination de ruminants (bovin, ovin et caprin)

Effectuer des pesées des animaux en engraissement chez 7 éleveurs (6 audois et 1 des Pyrénées Orientales) et analyser les rations afin de savoir si elles conviennent aux produits que les éleveurs souhaitent obtenir. Si ce n'est pas le cas, proposer des modifications de ration avec des aliments disponibles localement

l'objectif est d'apporter des éléments de réponse à la question : est-il possible de maîtriser la finition avec un régime foin respectant le cahier des charges?

Recherche d'intercultures adaptées au milieu avec utilisation en fourrage

Etude de l'incidence du mélange semé sur : la biomasse produite, la maîtrise des adventices, la composition du mélange récolté, les risques de verse, la valeur nutritive (avec analyse séparée de chacune des composantes)

Productivité, composition, valeur nutritive d'une association triticale-avoine - pois assas - vesce. Observations sur environ 3,5 ha par an (avec analyse séparée de chacune des composantes)

Productivité, composition, valeur nutritive d'une association triticale-pois assas. Observations sur environ huit ha par an (avec analyse séparée de chacune des composantes)

Descriptif des rations, des productions laitières obtenues, Intérêt économique d'une complémentation plus ajustée

Comparaison céréales / cultures associées (triticale, blé, pois protéagineux): etude de l'incidence du mélange semé sur la productivité, la composition, la valeur nutritive du mélange récolté

Sécuriser les filières caprines et volailles gardoise et lozèrienne vu les nouvelles obligations réglementaires. Plateformes d'essais des espèces valorisables pour l'alimentation animale, référence système rotation incluant l'alimentaiton animale, simulations technico-économiques de marges "systèmes rotationnels".

Réseau de 100 fermes dont 1/3 en bio :
Volet 1) référentiel technico-économique comparé bio / non bio en systèmes ovin lait. Volet 2) gestion du pâturage et impact sur la maîtrise du parasitisme en Sud Massif Volet 3) stratégies d'alimentation.
Recenser et capitaliser le savoir-faire des éleveurs

Déterminer la relation entre l'ingestion du fourrage vert disponible et celle de l'aliment concentré et mesurer leur influence sur la croissance des lapins entre le sevrage et l'âge de 100 jours.

Dans un contexte économique difficile pour les filières, les objectifs du programme étaient de définir les modalités d'alimentation des porcs et des volailles biologiques à partir de ressources végétales biologiques régionales.

Peu de références diffusées existent sur la valeur nutritionnelle pour les porcs des matières premières utilisées en élevage bio et sur la qualité des rations. Deux études complémentaires sont en cours : 1 - étude de la variabilité de la valeur nutritionnelle des matières premières utilisées : L'objectif est de voir, comment varie la valeur nutritionnelle d'une culture, d'un élevage à un autre, et si les valeurs sont très différentes des valeurs fournies par les tables d'alimentation basées sur des valeurs conventionnelles. 2 - étude de la qualité des rations et réponse des animaux : L'objectif est d'évaluer la qualité des rations.

pour la récolte en grain -> repérer les association de céréales (blé) et de protéagineux d'hiver (pois protéagineux, féverole et vesce) les plus intéressantes pour produire un aliment fermier riche en protéines. Pour la récolte en fourrage -> repérer les associations de céréales (blé, triticale, avoine) et de protéagineux(pois protéagineux, féverole et vesce) les plus pertinentes pour leur rendement, la qualité de leur fourrage et leur résistance à la verse.