Le développement de filières viandes biologiques (ovins et bovins, allaitants mais aussi laitiers) durables à l'échelle Massif Central, valorisant les ressources de ce territoire, tout particulièrement l'herbe, et contribuant au développement local (création d'emplois locaux, apport de plus-values économiques, rémunération équitable et juste des acteurs de la filière, amélioration de l'attractivité du territoire, préservation des ressources naturelles...).

(1) Identifier et hiérarchiser les principales difficultés rencontrées par les éleveurs lors de leur conversion, et repérer différentes adaptations mises en oeuvre; (2) Suivi approfondi de 15 élevages en BIO, analyse des trajectoires de conversion ou de création d'un atelier ovin Bio, analyse des performances technico-économiques; (3) Formailsation d'un 1er référentiel régional pour l'élevage ovin biologique

Les principes généraux de l'AB recommandent un mode de production respectueux des équilibres naturels et du bien-être animal qui réponde aux besoins comportementaux propres à chaque espèce animale, et une gestion de la santé animale axée sur la prévention des maladies.
La consolidation et la mise en pratique de méthodes de prévention et de surveillance qui permettent une intervention précoce pour les éleveurs convertis à l'AB ou en conversion est l'objet de ce projet. Il s'attachera à mieux caractériser les pratiques sanitaires des troupeaux de ruminants considérés comme étant « en équilibre » du point de vue de la santé, à proposer des méthodes de prévention et de détection précoce des troubles de santé, et à travailler sur l'appropriation collective par les éleveurs et les conseillers de ces outils. L'objectif général de ce projet est donc d'identifier les leviers d'action pour réduire les pertes d'équilibre sanitaire des troupeaux, afin de limiter l'utilisation d'intrants médicamenteux de synthèse dans les exploitations d'élevage de ruminants en AB. Ces leviers seront recherchés à la fois dans l'organisation du conseil en matière de gestion sanitaire, dans la nature des échanges de savoirs et la relation de conseil entre éleveurs et conseillers sanitaires, ainsi que dans les outils mobilisés par les éleveurs pour la prévention et la surveillance de la santé de leurs animaux.

Contribuer à l'amélioration des performances des fermes de polyculture élevage (PCE), par la production de références nouvelles, d'outils simples et rapides d'utilisation pour sécuriser leur fonctionnement et en répondant aux attentes des agriculteurs éleveurs de pouvoir mener une existence plus confortable dans ces systèmes, où le travail d'astreinte est souvent mal vécu. Le projet est centré sur l'échelle de l'exploitation agricole et concerne 6 régions françaises. Il s'agit de faire du couplage (ou intégration) culture/élevage (C/E) une force, un atout concret et objectivé de l'accroissement des performances des fermes PCE. La valorisation de bases de données de réseaux de fermes de l'Institut de l'Elevage, de l'INRA de Theix et du Réseau Agriculture Durable permettra en plus d'enquêtes chez des agriculteurs de produire des références nouvelles. Alliées à un travail de prospective dans 4 régions françaises, des recommandations pour les politiques publiques seront produites.

L'objectif principal de l'action est une caractérisation fine des cheptels bovins conduits en AB suivis  dans les dispositifs génétiques, et une identification des différences significatives avec des groupes de référence. 
Le 2e objectif est une identification précise des « populations de références » disponibles  dans les races bovines, caprines et ovines, afin de servir de support à de futures études (interaction génotype X milieu). En particulier il s'agira d'une phase du travail engagé dans le cadre du projet  européen «ORG-COWS » pour les races montbéliarde et normande. 
Un 3e objectif est d'analyser les évolutions constatées ces dernières années : effectifs et pratiques. 

L'objectif général de ce projet est de lever, à travers une approche collective et innovante, un frein important au développement de l'AB sur le Massif Central : le besoin permanent pour tous les acteurs (de l'agriculteur au décideur public en passant par le conseil, la recherche, l'enseignement ou encore l'aval) de références technico-économiques réactualisées sur les systèmes de production biologiques. Ces références permettent en effet de mieux caractériser ces systèmes et les éléments clés expliquant leur durabilité, leur capacité à valoriser les ressources naturelles, leur adaptation face aux aléas (économiques, climatiques), leurs atouts pour le développement durable (notamment économique) des territoires.

L'objectif spécifique de ce projet est de co-construire une « fabrique commune Massif Central » de références prioritaires sur le Massif Central pour les ruminants, et d'étudier la façon d'étendre cette fabrique à d'autres productions dans l'avenir (notamment pour les monogastriques) et de la pérenniser au-delà de la durée de ce projet.
Cette fabrique a pour but de :
i) répondre, de la façon la plus efficace possible (notamment en terme de coûts humains et financiers) à la diversité des besoins en références pour le conseil, l'enseignement et les décideurs pour accompagner le développement d'élevages ruminants biologiques viables, vivables et en cohérence avec leur territoire et leurs filières/marchés (par la production en propre de références mais aussi l'identification de références existantes par ailleurs et mobilisables sur le Massif) ;
ii) de contextualiser ces références et de mettre en avant la cohérence des systèmes d'élevage de ruminants en agriculture biologique à l'échelle du Massif Central.

- Décrire des indicateurs de santé dans le temps et apporter la preuve du concept de l'existence d'un état / statut de déséquilibre à l'échelle du du troupeau

- Fournir une biblio scientifiques sur les analyses multifactorielles qui proposent un enregistrement à partir de plusieurs indicateurs collectés régulièrement pour une détection précoce d'un déséquilibre

- Concevoir et tester une méthode sanitaire acceptée par les éleveurs et les conseillers qui incluent un outil d'enregistrement pour détecter tôt l'arrivée d'un déséquilibre, et des signaux préventifs pour améliorer la gestion du troupeau.

Le projet consiste à mettre en place une expérimentation basée sur la comparaison de trois systèmes d'élevage produisant de la viande à partir de ressources herbagères (prairies permanentes en zone de montagne). Il s'agit d'étudier l'intérêt de la mixité ovin/bovin, en comparaison à des systèmes spécialisés ovins ou bovins, en termes de production de viande finie et de qualité, de performances et de santé des animaux, de production des prairies, de travail de l'éleveur et d'impacts environnementaux. Le projet est conduit sur le site Inra de Laqueuille (Massif central), en cours de conversion à l'AB.

L'objectif du projet AgneauxBio est de développer la production d'agneaux biologiques grâce à des actions concertées et durables sur l'ensemble de la filière. Le principal enjeu réside dans l'engagement de l'ensemble de la filière au sein des actions qui seront menées (opérateurs économiques, structures de développement techniques, éleveurs) dans la perspective de développer une filière d'agneaux biologiques française dynamique, compétitive et durable.
Le projet AgneauxBio vise à proposer des outils pour améliorer l'efficacité commerciale de cette filière en coordonnant la production et la transformation. Ils devraient permettre à chaque maillon de la filière d'améliorer leur valeur ajoutée.
De plus, ce projet envisage d'acquérir et/ou de consolider des références technico-économiques, sociales, commerciales et environnementales (de type Analyse du Cycle de Vie - ACV) nécessaires au développement de cette production dans des conditions de durabilité. Le projet AgneauxBio produira une évaluation environnementale complète à partir des calculs d'ACV mais aussi à partir d'une palette d'indicateurs environnementaux non pris en compte dans les calculs d'ACV (biodiversité, paysage ...).

L'objectif du projet REPROBIO est l'amélioration de la maîtrise de la reproduction dans les troupeaux caprins et ovins, par le développement de nouvelles technologies à destination des éleveurs.

Ce projet vise à :
- comprendre pourquoi les mortalités des jeunes sont si peu évoquées dans le panorama des problèmes de santé par les éleveurs, voire des vétérinaires ;
- comprendre pourquoi la correction supposée des facteurs de risque est peu efficace (affrontement de deux philosophies de la cognition, logique et empirique) ;
- évaluer, par simulations fondées sur un modèle quelles sont les conséquences économiques au niveau de l'exploitation de différents taux de mortalité.

Notre projet vise à explorer les équilibres entre l'augmentation de la part du pâturage dans l'alimentation des animaux et la sécurisation des performances face aux aléas en croisant le regard de plusieurs disciplines.
L'originalité scientifique et l'aspect innovant du projet est d'aboutir à une évaluation multidimensionnelle des performances des élevages ovins allaitants en s'appuyant sur le modèle de production AB qui nous apparaît un cadre prospectif d'étude au regard des attentes sociétales pour l'agriculture, c'est-à-dire évoluant vers des systèmes écologiquement intensifs

Efficacité et modalités des traitements alternatifs

Les objectifs de HealthyHay sont d'approcher de manière multidisciplinaire les propriétés du sainfoin: déterminer génetiquement et biochimiquement les variétés de sainfoin en Europe ; évaluer de manière comparée les propriétés agronomiques, nutritionnelles et sanitaires. Pour l'équipe de l'INRA, l'objectif est d'explorer les propriétés anthelminthiques des légumineuses riches en tanins et en comprendre les mécanismes, le sainfoin servant de modèle. Ces plantes représentent une alternative aux molécules chimiques pour la maîtrise du parasitisme.

améliorer la santé des animaux agricoles et la qualité des produits dans les systèmes d'élevages européens biologiques et de type «low input». (i)Développer et évaluer des concepts innovants pour sélectionner des génotypes qui présentent les caractéristiques de rusticité et de qualité des produits souhaitées pour les systèmes d'élevages à faible intrants ; (ii) Combiner ces génotypes avec des approches gestionnelles novatrices. C'est particulièrement important dans les cas où ni la sélection ni la gestion ne peut fournir seule des réponses adéquates aux principaux problèmes sanitaires rencontrés (p. ex. mammites, parasitoses), (iii) Évaluer les impacts économiques, éthiques et environnementaux de ces mesures. Le projet doit garantir que ses résultats seront bien acceptés aussi bien par les producteurs que par les consommateurs ; (iv) Mettre sur pied un programme efficient de formation capable de propager rapidement les résultats dans la recherche, la vulgarisation et la pratique.

A partir de suivis technico-économiques (enquêtes et recueils de données en fermes), ce travail a pour but :
- de mettre à jour les références existantes et de consolider la connaissance sur des systèmes d'élevage en agriculture biologique diversifiés,
- d'enrichir les référentiels techniques et économiques pour accompagner les conversions à la bio,
- de compléter les outils de conseil (grilles de cohérence, diagnostics de faisabilité des conversions, simulations pour l'amélioration des systèmes d'élevage bio déjà en place, outils d'aide à la décision,...) pour l'optimisation des systèmes,
- et de diffuser les informations à l'ensemble des acteurs agricoles et à l'enseignement.

Valoriser et capitaliser les solutions déjà mises en œuvre ou en projet dans les fermes de la région transfrontalière
- Accompagner les solutions déjà mises en œuvre ou en projet dans les fermes de la région transfrontalière
- Réaliser un bilan de la nature et des volumes produits et consommés par région et par production ainsi qu'une typologie des structures d'exploitation axée sur leur degré d'autonomie alimentaire
- accompagner les solutions déjà mises en œuvre ou en projet dans les fermes de la région transfrontalière
- réaliser des expérimentations techniques

Connaitre et modéliser des systèmes d'exploitations biologiques, produire des références techniques et économiques, références sur impacts durabilité, environnement, analyse des performances techniques et économiques, présentation de systèmes, etc.

Mise en réseau des producteurs et des organismes techniques des trois régions pour dynamiser et valoriser les compétences, les expériences et les innovations autour des problématiques de l'alimentation des ruminants et des productions légumières bio. A plus long terme, cette mise en réseau s'inscrit dans l'objectif de développer durablement les échanges et les complémentarités entre filières bio liées au territoire transfrontalier.

Mise au point d'une méthode d'évaluation de l'impact environnemental, sur l'air (N2O, CH4, CO2 énergie directe et indirecte) et l'eau (NO3) des systèmes d'élevage de ruminants en Agriculture Biologique

Programme européen Parasol (ne concerne pas que des fermes bio). Travaux sur la plate-forme expérimentale ovine en AB de l'INRA Theix + Visite de 7 fermes dont les performances zootechniques et économiques sont connues. Un examen parasitaire y est couplé à un questionnaire ouvert, sur la santé.

mise au point en conditions expérimentales de méthodologies d'évaluation d'efficacité in vitro et in vivo des thérapeutiques alternatives (produits et traitement ciblés)

Recherche d'une autonomie alimentaire basée sur l'utilisation de fourrages de qualité

Tester des mélanges céréaliers pouvant être récoltés en foin ou en céréales (en fonction de l'année climatique) à destination de ruminants (bovin, ovin et caprin)

Etude effets tannins sur parasites gastro-intestinaux et croissance agneaux

Préciser les mécanismes d'action des tanins condensés sur les nematodes du tuibe digestif et identifier des ressources à exploiter

Certaines matières premières sont déjà testées en labo (sainfoin, ronce, fleurs de genêts, pins, chataignes). En cours pour la féverole, le frêne.

Travail effectué dans le cadre de la plate-forme AB de l'INRA

Mesure de l'efficacité des huiles essentielles en action directe sur les parasites

Lait : technique de tarissement, troupeaux à cellules (voir B.NORMANDIE), mammite, produits de trempage (voir Rhône Alpes). Parasitisme : polyparasitisme bosins et ovins, actions curatives ou gestion. Pathologie du jeune : plans de prophylaxie, solutions curatives (diarrhée, coccidiose, cryptosporidiose).

Etudier les conséquences des quantités ingérées sur les performances et la qualité des carcasses.

Comprendre les interractions dans le système de production, et les poins clés à maîtriser pour obtenir un lait de qualité(notamment fromageable); Ce programme a permis de vérifier la pertinence et la nécessité d'une approche gloable sur la ferme. Il a aussi permis de construire des itinéraires techniques adaptés aux conditions pédo climatiques locales et à la bio. Ce programme a permis un travail entre producteurs bio et producteurs fermiers. Il a été possible de le mener grâce à la participation active sur le terrain avec le groupe de paysans de Yves Hérody. Ce programme nous a conforté dans la nécessité d'une recherche fondamentale avec les paysans, appliquée au terrain et dont la validation se fait avec le groupe de paysans. Ce programme a donné suite à d'autres types de travaux notamment l'optimisation des prairies en bio, les réglages alimentaires.

Lois de réponse des brebis Limousines à l'effet bélier

Suite à l'observation des éleveurs, mesurer l'impact d'une alimentation à base de tanins sur les SGI

Réaliser unes première synthèse nationale des suivis d'exploitations viande bovine en AB suivies dans le cadre du dispositif national des réseaux d'élevage. Définir les profils d'exploitations, les niveaux de performances techniques et économiques.

Evaluer des méthodes de lutte non chimique (champignons nématophages, plantes bioactives) pour la gestion du parasitisme par des trichostrongles chez les petits ruminants

Etude des conduites et des performances techniques et économiques de deux troupeaux expérimentaux

Mesurer les conséquences sur la biologie des nématodes et sur leurs conséquences physiopathologiques chez les chèvres d'une distribution régulière de foin de légumineuses fourragères riches en tanins.

Réseau de 100 fermes dont 1/3 en bio :
Volet 1) référentiel technico-économique comparé bio / non bio en systèmes ovin lait. Volet 2) gestion du pâturage et impact sur la maîtrise du parasitisme en Sud Massif Volet 3) stratégies d'alimentation.
Recenser et capitaliser le savoir-faire des éleveurs

Identifier, recenser et transcrire des savoirs-faires originaux mis en œuvre par les éleveurs bio lors de leur conversion et après.

Etude fonctionnement et résultats techniques et économiques. Mis en parallèle à des élevages conventionnels
résultats technico-économiques d'exploitations de plaine et de montagne du nord du Massif central

Mettre en relation pratiques d'élevages et résultats de production.
Collecter et valoriser les savoir-faire.
Accompagner les producteurs & identifier l'impact des changements sur le fonctionnement et les résultats des fermes (réseau de 35 fermes)

Formation et suivi d'élevages en groupes restreints de 6-8 élevages. Relations environnement-éleveur-nutrition-production-santé animale. Application des outils du management de la qualité (approche par objectifs, approche globale, responsabilisation et recherche d'autonomie de décision pour l'éleveur, méthodes de comparaison des pratiques, enregistrements, méthodes d'analyse de risque (HACCP), méthodes de résolution de problèmes (5M, arbre de causes))

Etudier des possibilités de contrôler l'infestation de coccidies chez des agneaux de bergerie

Réaliser un screening à l'aide de tests in vitro de plantes contre les principales espèces de nématodes parasites du tube digestif. Vérifier le rôle des tanons condensés dans les effets observés.

Mise au point et validation de méthodes de dosage des anticorps dans le lait pour diagnostiquer les principales parasitoses (oestrose/trichostrongylose). Utilisation comme outil d'étude épidémiologique et pour l'application raisonnée de traitements.

Diagnostic des système d'élevage, diagnostic biologique et de communication pour les principes de gestion des parasitoses en élevages bovins, ovins et caprins en AN

Plate forme de recherche, développement, enseignement : élaborer des références techniques et économiques en production biologique sur un système de production mixte ovin viande / bovin viande en zone sèche du Sud Massif Central, détection d'un certain nombre de questions qui déboucheront sur des expérimentations analytiques. Approche système et autonomie, conduite sanitaire, productions fourragères, optimisation de l'autonomie alimentaire et ITK, résultats technico-économiques du système.

Travail effectué dans le cadre de la plate-forme Redon Orcival
Production ovine allaitante biologique : AB et entomofaune, avifaune, diversité floristique
Production fourragère (approches qualitative et quantitative, entretien prairies, compost...)