De 1994 à 2010, la production de miel a chuté d'une moyenne de 50 kg par ruche, pour une saison de floraison de tournesols, à 5 kg aujourd'hui. Cette forte diminution n'est pas aussi importante dans tout le département mais elle reste constatée par l'ensemble des apiculteurs au niveau régional.
Une des hypothèses, émise à la fois par les agriculteurs et les apiculteurs, met en évidence le fait que cette diminution de production de miel pourrait être en lien avec la mise en culture de certaines variétés de tournesols, ne présentant pas ou peu d'attractivité pour les abeilles ou étant faiblement productives en nectar.
Par ailleurs, les naturalistes s'interrogent sur le comportement des pollinisateurs sauvages. Est-il similaire à celui des pollinisateurs domestiques ? Sont-il eux aussi absents des champs de tournesols ?