Des Substances Naturelles à Usage Biostimulant

Approbation de 10 substance de base pour les DROM

AMM en France de substances de biocontrôle approuvées

Optimiser l'usage des médias sociaux pour le déploiement de l'agro-écologie.

Monter des extensions d'usages en DROM des substances de base telles que le vinaigre

Approbation de la substance Allium cepa extrait

Autoriser l'extrait d'oignon en substance de base

Microbioterre a pour objectif opérationnel de mettre au point et de diffuser un référentiel d'interprétation de l'analyse de terre élargie à la microbiologie du sol. Le projet s'appuie sur des laboratoires habitués à travailler directement avec les agriculteurs pour qu'ils puissent s'approprier un outil à coût raisonnable. Il s'agit d'optimiser les pratiques permettant à la fois de stocker suffisamment de carbone de manière durable et d'augmenter l'activité de dégradation de carbone qui conduit à la fourniture d'azote, de phosphore et de soufre aux cultures. Le champ de ce projet couvre les systèmes de grande culture et de polyculture élevages qu'ils soient conventionnels, conduits selon les principes de l'agriculture de conservation ou de l'agriculture biologique. Microbioterre est soutenu par les trois RMT : « fertilisation et environnement », « sols et territoires », « systèmes de culture innovants ».

Le projet vise à disposer d'un outil de mesure opérationnel innovant pour évaluer les capacités de transfert des éléments traces métalliques (ETM) du sol vers des plantes afin d'anticiper la qualité sanitaire d'une production végétale à l'échelle de la parcelle dans la perspective d'un diagnostic rapide. Cet outil repose sur l'utilisation d'un capteur qui sera évalué et caractérisé pour une implantation dans les sols.
Les objectifs constituant les différentes étapes du projet sont les suivants :
1. adapter le design du capteur. Celui-ci est conçu à partir de milligels diffusifs (Diffusive MilliGels, DMG) synthétisés par un procédé millifluidique innovant et incorporant des nanoparticules chélatantes. L'utilisation des capteurs DMG a déjà été validée pour le suivi du cuivre seul dans des eaux et des sols d'intérêt en viticulture. Des premiers tests ont également montré la faisabilité de la détermination par les DMG du cadmium, du plomb et du nickel dans ces mêmes sols. Des essais complémentaires devront être faits afin de (i) déterminer les capacités de piégeage et le design optimal (c'est-à-dire le dimensionnement du dispositif contenant les milligels) de cet outil et (ii) le valider pour le suivi dans les sols du cadmium et du plomb, ces deux éléments étant l'objet d'exigences réglementaires susceptibles d'être révisées prochainement.
2. évaluer la réponse du capteur DMG, sa répétabilité et sa capacité à évaluer la biodisponibilité vis-à-vis d'une culture en milieux connus (milieu aqueux et milieu sol) et en conditions climatiques contrôlées (humidité, température), après étalonnage.
tester le capteur dans des situations de culture de terrain (plein champ pour la laitue et cressonnière pour le cresson) afin de définir son domaine et ses conditions d'utilisation, et de valider son usage dans ces conditions.

B. thuringiensis ou Bt est une bactérie ubiquiste utilisée pour la protection des cultures pour ses propriétés insecticides.

Au niveau taxonomique, Bt appartient au groupe de Bacillus cereus sensu lato. Ce groupe au sens large, dont les différentes espèces sont difficiles à différencier par les méthodes classiques de microbiologie, contient également des bactéries qui peuvent poser des problèmes sanitaires et entrainer des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). De ce fait il existe un seuil d'alerte pour le dénombrement total des bactéries de ce groupe. Or, ce seuil peut être atteint voire dépassé lors des traitements phytosanitaires à base de Bt.

Ce projet vise à :
1-proposer des recommandations sur l'utilisation de ces produits phytosanitaires pour les cultures étudiées (choix, temps d'action, délai avant récolte à respecter etc...),
2-caractériser la diversité de B. thuringiensis pour situer les souches commerciales au sein du groupe B. cereus et tracer les contaminations par Bacillus thuringiensis des végétaux aux produits finis par l'utilisation de méthodes analytiques robustes, répétables et reproductibles,
3- développer un portail internet donnant accès aux livrables, recommandations et outils d'aide à la décision (OAD) pour qualifier les risques sanitaires et d'altération associés aux contaminations du groupe B. cereus.

Homologation de l'huile de sésame AMM adjuvants synergiste
Dossier d'AMM auprès de l'Anses

Approbation du goudron de pin en substance de base

Proposée en réponse à la diversité des besoins locaux en variétés, la sélection participative requiert des concepts et méthodes originaux de gestion de la biodiversité cultivée. Sur le cas du blé tendre, le projet couple développement d'outils statistiques et de génétique quantitative, analyse sociologique de la co-construction par les chercheurs et les agriculteurs, et évaluation des premières variétés-populations obtenues.

La finalité du projet est de favoriser la mise en réseau de groupes bio multi-acteurs innovants, de mutualiser leurs expériences et leurs compétences afin de proposer des méthodes et des outils pour l'accompagnement de ces acteurs du monde rural.
Le projet vise à mettre en synergie les acteurs autour de la thématique de l'innovation en AB et de son transfert, à favoriser l'innovation au niveau des territoires et à diffuser des outils, méthodes et savoir-faire.

Ce projet permet :
la mutualisation d'expériences et de compétences
la proposition de méthodes et outils pour accompagnement de ces groupes : repérage d'innovation et co-construction de connaissances issues de ces innovations
l'analyse réflexive de groupes pilotes
la diffusion des résultats.

La MCDR « AgroEcoDom » s'inscrit dans le double contexte de mise en place d'une politique publique (le projet agro-écologique « Produire autrement ») et de territoires tropicaux devant faire face à des défis économiques et sociaux importants. Elle s'appuie sur les Réseaux d'Innovation et de Transfert Agricole (RITA) mis en place en 2011 dans les Départements d'Outre-Mer dans le cadre des mesures CIOM (Comité Interministériel de l'Outre-Mer).

« AgroEcoDom » a pour objectif général d'encourager la conception et l'utilisation de systèmes de production agricole et de pratiques agronomiques respectueuses de l'environnement en s'appuyant sur les fonctionnalités offertes par les écosystèmes.

Nombre de problématiques sont communes d'un DOM à l'autre mais les spécificités de chaque territoire permettent une meilleure compréhension de ces problèmes et par là-même d'identifier et de tester différentes approches et solutions. AgroEcoDom facilite ainsi les échanges inter-DOM en termes de connaissances, d'expériences et de progrès techniques dans les filières végétales et animales, afin de favoriser le transfert au profit des agriculteurs et éleveurs. Cette dynamique permet d'accélérer le développement agricole mais aussi de réaliser des économies d'échelles en mutualisant les expériences.

« AgroEcoDom » s'appuie sur :

la mise en place de groupes de travail multidisciplinaires et multi-partenariaux sur des thématiques inter-régionales issues de l'analyse des besoins et de l'existant ;
la valorisation et le partage d'informations et d'expériences pour un bénéfice réciproque entre les territoires domiens et la métropole et dans un souci de mutualisation des connaissances et d'échange de bonnes pratiques ;
la production d'outils mutualisés au bénéfice des partenaires du monde rural ;
l'organisation de conférences téléphoniques régulières entre membres des différents groupes de travail thématiques ;
la restitution des travaux lors des rencontres annuelles RITA ;
l'organisation de rencontres annuelles inter-DOM en terrain tropical (ateliers, visites, colloque).

L'innovation contribue au développement durable des exploitations agricoles et des entreprises, dans leur secteur agricole spécifique mais également dans le milieu rural où ils développent leurs activités. L'origine des bonnes initiatives peut être variée et les agriculteurs innovants, les conseillers créatifs, les chercheurs, les administrateurs et les citoyens peuvent apporter la première pierre à l'édifice.

Ce qui compte réellement c'est que les agriculteurs et les porteurs d'enjeux pertinents adhèrent à l'idée, peu importe l'origine. Ces initiatives sont souvent le point de départ des innovations, dont la mise en oeuvre est ensuite facilitée par des « acteurs intermédiaires » ou« services de soutien à l'innovation ». AgriSPIN se concentrera sur les systèmes régionaux, plutôt que sur les institutions nationales.

L'objectif global d'AgriSPIN est d'explorer les pratiques d'accompagnement du changement, mises en oeuvre par les « services de soutien à l'innovation » dans une diversité de régions européennes. Alors que des solutions pertinentes émergent de la communication et de l'interaction entre les parties prenantes, le coeur de l'activité du projet est structuré autour des visites de terrain sélectionnées et organisées dans l'objectif de favoriser un dialogue et un apprentissage mutuel.

Cette recherche-action s'intéresse aux initiatives locales associant agriculture biologique (AB), alimentation et équité sociale. En tant qu'animateurs et chercheurs, nous sommes en permanence frappés par la teneur émotionnelle des discours des personnes, agriculteurs, consommateurs, participant à de tels projets : «c'était juste magique» nous dit une personne qui a cultivé, puis mangé des légumes biologiques. Par opposition aux approches classiques privilégiant une analyse fondée sur une vision rationnelle de l'action par rapport à un but, nous émettons l'hypothèse qu'être acteur de telles initiatives est une façon de « réenchanter le monde ».

Comprendre les dynamiques associant AB, alimentation et équité sociale, c'est donc dépasser la seule analyse de la rationalité des acteurs et des projets et chercher à saisir les rôles joués par les émotions et la notion de plaisir dans l'implication dans l'action collective et la création de nouveaux liens et de nouveaux savoirs. C'est pour cela que nous avons appelé notre projet EMOTIONS. Pour autant, dimensions relationnelles, émotionnelles et cognitives mais aussi rationnelles ne sont pas indépendantes, elles sont fortement liées et vont de pair.
La finalité d'EMOTIONS est donc triple :
1) Accompagner dans deux territoires complémentaires des initiatives innovantes ;
2) Capitaliser et tirer des enseignements généraux en matière de conduite de projets en particulier sous l'angle des rôles méconnus des émotions et de la recherche du plaisir comme motivations et ressorts de l'action collective;
3) Assurer la diffusion et l'essaimage des connaissances et des savoir-faire acquis.

Recherche d'alternatives à l'utilisation du PBO
Evaluation d'huiles végétales dans un objectif de protection des plantes contre les bio-agresseurs et des denrées stockées.

Améliorer les connaissances sur les propriétés et les modes d'action de 3 huiles végétales (sésame, tournesol et colza): efficacité, composition, toxicité...
Réaliser un dossier d'homologation pour chacune des huiles au Règlement CE n°1107/2009 et au Règlement CE n° 528/2012.

Le projet ABILE conçu dans le cadre du RMT DévAB (Réseau Mixte Technologique de Développement de l'agriculture biologique) s'intéresse aux conditions et aux démarches de développement local de l'agriculture biologique (AB). Dans une perspective de développement local, l'AB est de plus en plus envisagée comme un outil efficace pour répondre à des enjeux collectifs, environnementaux, économiques et sociaux. Les acteurs du développement de l'AB sont ainsi fréquemment interpellés par les collectivités et les acteurs du territoire : contribution à la résolution de problèmes d'environnement, fourniture en produits biologiques pour la restauration collective, éducation à l'alimentation et aux produits de l'agriculture biologique, etc.
ABILE associe démarche scientifique, échanges de savoirs et activités de transfert et valorisation. Il a un triple objectif :
1. Accompagner dans plusieurs territoires des actions innovantes de développement local de l'AB ;
2. Capitaliser et tirer des enseignements généraux de ces expérimentations en matière de conduite de projets ;
3. Contribuer à la professionnalisation des conseillers et des formateurs.

Ce projet a deux objectifs principaux : (i) mise à jour trimestrielle du guide des intrants utilisables en agriculture biologique en France afin de garantir sa validité vis-à-vis de la réglementation (tenir compte des nouvelles homologations et des évolutions réglementaires), et (ii) amélioration de sa fonctionnalité pour les professionnels agricoles, les conseillers et les Organismes de contrôle. Dans un premier temps, le but est de réaliser une refonte de ce guide en ne conservant que les spécialités commerciales utilisables en AB (y compris certains produits absents dans le guide actuel, notamment les adjuvants). Dans un deuxième temps, la mise en place d'une recherche multicritère permettra de faciliter l'utilisation de ce guide pour les usagers.

La biodésinfection est une pratique qui consiste à enfouir la biomasse végétale fraîche d'une culture dite assainissante et de l'associer à un bâchage par film plastique.
Les travaux récents sur cette technique portent surtout sur les plantes de la famille des Brassicacées et, dans une moindre mesure des Alliacées, dont le potentiel est intéressant car elles libèrent des molécules toxiques, voire biocides (isothiocyanates, thiosulfinates...) qui peuvent limiter les dégâts occasionnés par certaines maladies cryptogamiques.
La possibilité d'utiliser ces plantes en interculture d'été sous abri est cependant limitée car elles ne sont pas bien adaptées aux températures estivales très élevées, créneau pourtant le plus favorable à la pratique des engrais verts sous abri dans le Sud-Est de la France. On a constaté, sur des engrais verts de moutarde, radis ou roquette sous abri, des dégâts récurrents causés par les altises, le Rhizoctonia, et les nématodes à galles (expérimentations du GRAB).
Le sorgho fourrager est l'engrais vert d'été le plus répandu dans notre région car il est très bien adapté aux conditions climatiques, même sous abri, et qu'il permet une souplesse de durée de l'interculture par des coupes successives. Le potentiel du sorgho fourrager pour la biodésinfection est intéressant car il contient des précurseurs de cyanure d'hydrogène (HCN), composé biocide non spécifique, actif sur les pathogènes du sol. De plus, le sorgho appartient à la famille des Poacées, qui ne sont pas cultivées en maraîchage, et permet donc une véritable rupture dans le cycle des pathogènes les plus répandus sous abri. Les observations sur différents sites infestés par les nématodes à galles montrent également qu'il est, si ce n'est résistant, au moins mauvais hôte de ce ravageur (pas de galles).
Cependant, les variétés disponibles jusqu'à présent sont surtout sélectionnées pour l'alimentation du bétail, et ont donc des teneurs en HCN faibles. Parmi celles-ci, des variétés sorgho x sudan grass seraient néanmoins plus riches en HCN que la variété sudan grass « Piper » utilisée classiquement aujourd'hui. Par ailleurs, devant le développement des techniques de biodésinfection, certaines sociétés développent de nouvelles variétés de sorgho hybrides à cette fin. Plus riches en HCN, elles ont un potentiel à priori plus important pour la pratique de la biodésinfection.
La mise en place de cet essai avait donc pour objectifs de :
- évaluer le comportement agronomique de différents sorghos fourragers sudan-grass ou hybrides disponibles dans le commerce.
- comparer le potentiel de ces variétés et préciser le stade optimal d'incorporation pour une utilisation en biodésinfection (teneurs/ quantités de HCN). En effet, au cours de la croissance, la production de biomasse augmente, mais la teneur en HCN diminue.
Les différentes variétés ont été implantées dans un tunnel de la station expérimentale du GRAB à Avignon, et les dosages de HCN des plantes ont été assurés par l'INRA d'Avignon, en partenariat avec l'IUT. Suite à des problèmes méthodologiques de dosage de cet élément, les teneurs n'ont finalement été déterminées qu'à une seule date de mesure.

L'objectif est de faciliter pour les firmes, la préparation de dossiers de demande d'autorisation de mise sur le marché des produits de Biocontrôle. En effet, le niveau de connaissance réglementaire des firmes phytosanitaires doit être renforcé en leur proposant des outils utilisables par toutes et faisant la synthèse des procédures réglementaires actuelles.

Le deuxième objectif, consiste à monter des dossiers techniques d'approbation de substances naturelles pour répondre aux besoins des professionnels de la production.

Elaborer, avec l'ensemble des acteurs impliqués dans la RFD (producteurs inclus), des outils innovants pour une valorisation et une intégration efficaces par tous les bénéficiaires des connaissances issues des projets de recherche (CASDAR en particulier). Cela avec le bénéfice de garantir aux financeurs un retour sur investissement des montants engagés au bénéficiaire principal : l'agriculteur. Il faudra veiller à prendre en compte les spécificités des différents acteurs et notamment producteurs, passeurs, enseignants et étudiants. Une attention particulière sera accordée aux liens avec la formation.
Cet objectif se concrétiserait par l'élaboration d'un guide de bonnes pratiques de la valorisation des projets, et ce, dès le montage de projets. Il pourra être constitué d'un ensemble de fiches. Une boîte à outils à destination des établissements d'enseignement agricole pourra être construite pour favoriser leur mise en valeur auprès des partenaires de la recherche-expérimentation en AB pour favoriser leur intégration dans les projets.

Dossier d'approbation en substance de base

Valoriser les résultats de projets antérieurs ou en cours, notamment ceux traitant de la qualité sanitaire, nutritionnelle ou organoleptique des produits biologiques.

Les objectifs du projet de réseau PRO sont de :
1. Définir et lister les principales questions liées aux apports de Produits Résiduaires Organiques (PRO) d'origine agricole, urbaine et industrielle et nécessitant la mise en place d'essais au champ, puis proposer des protocoles et des modes opératoires types, afin d'harmoniser les démarches expérimentales en cours ou à venir étudiant les effets du recyclage agricole des PRO ; Effectuer ce travail de définition des méthodes types pour les analyses en laboratoire visant à évaluer l'efficacité agronomique et l'innocuité des PRO ;
2. Mutualiser au niveau national dans deux bases de données, les données obtenues sur des essais de plein champ d'une part et les caractéristiques analytiques des produits épandus ;
3. Effectuer une analyse critique des résultats collectés ;
4. Consolider les outils de gestion de la fertilisation et de diagnostic environnemental, notamment ceux du RMT Fertilisation et Environnement, et participer au développement d'outils d'aide à la décision portés par le RMT Quasaprove concernant la gestion des risques sanitaires en cas d'apports de PRO.
5. Constituer un groupe de réflexion pour orienter les programmes expérimentaux sur les PRO via une hiérarchisation des thématiques à étudier en fonction de l'état des connaissances et des enjeux agronomiques, économiques et environnementaux ;
6. Diffuser les connaissances et résultats acquis auprès de la profession agricole.

Conduire une action visant à constituer les dossiers d'approbation d'au moins cinq extraits naturels à l'annexe 1 du règlement 1107/2009 relatif à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques.

Evaluer la contribution des échanges de matières (effluents d'élevage, grain, pailles, fourrages, etc.) à l'approvisionnement en éléments minéraux des exploitations AB à l'échelle de petites régions agricoles, et d'en identifier les déterminants

Écriture du cahier des charges de l'outil informatique,
Construction de l'outil informatique,
Réponse à l'AAP MAAP CASDAR

L'objectif de ce projet de recherche est de répondre à deux questions en suspens : - Que peut-on attendre de l'adoption de pratiques issues de l'Agriculture Biologique (AB) et d'aménagements paysagers sur la préservation de la ressource en eau à l'échelle d'une Aire d'Alimentation et de Captage (AAC) - Quelles sont les conditions sociales, économiques et politiques qui permettraient un développement de l'AB et de ses pratiques sur une AAC pour répondre à des enjeux de qualité de l'eau ?

L'objectif du projet proposé est de conduire en commun des investigations complémentaires aux projets existants sur certains terrains emblématiques ; et de créer un dispositif d'échanges et de mise en commun entre les équipes afin de favoriser la capitalisation et le partage des connaissances. Notre ambition est de créer un réseau de chercheurs susceptibles d'inscrire leur collaboration dans la durée en combinant agronomie des systèmes techniques, géographie, sociologie et économie.

L'objectif du projet est d'analyser les différentes formes d'engagement collectif envers une agriculture biologique durable, de mettre en évidence leurs avantages et inconvénients, et de discuter des synergies possibles ou au contraire leurs incompatibilités éventuelles.

L'objectif du projet est de susciter et coordonner l'émergence de systèmes alimentaires territoriaux, combinant les nouveaux modes de distribution de proximité à ceux déjà mis en place, dans la perspective d'une complémentarité entre ces systèmes et les circuits longs.

Apporter des éléments de connaissance susceptibles d'accroître l'efficience des actions publiques de développement de l'AB

Le projet PEPP est composé de trois volets. Les objectifs des trois volets sont les suivants :
Volet 1 - étudier le rôle des facteurs propres à l'exploitation et à l'exploitant (orientation technique, localisation dans une zone défavorisée ou non, taille, performance, subventions reçues, âge de l'exploitant, niveau d'éducation, etc.) dans la décision de conversion à l'AB, à partir de données individuelles obtenues par enquête auprès d'un échantillon d'exploitants;
Volet 2 - étudier l'importance des facteurs liés à la localisation (circuits de diffusion de l'information, distance au marché, circuit de commercialisation, politiques de soutien locales, etc.) dans la décision d'adopter l'AB, à partir de données communales;
Volet 3 - mettre en évidence l'importance du développement des filières (chaîne producteurs - distributeurs des produits issus de l'AB) dans le développement de l'AB, à partir d'études de cas sur certaines filières biologiques.

Identifier une série de bonnes pratiques qui pourront être réutilisées en fonction du contexte dans les régions partenaires.

Ce projet, intitulé RefAB, vise à construire les bases méthodologiques d'un référentiel AB, c'est-à-dire un outil de production et de partage de références, valorisant la diversité des systèmes de production biologique et prenant en compte les dimensions territoriales et de structuration de marchés. Ce travail aboutira en 2012 à la définition d'un dispositif d'acquisition de références, structurant au niveau national des outils mis en place en région. Son usage et sa pertinence par rapport aux problématiques de l'Agriculture Biologique (territoires et filières) seront vérifiés.

renforcer la dynamique de la conversion à l'Agriculture Biologique des exploitations agricoles du Rhin supérieur par l'accès à des références économiques fiables et convaincantes qui lèvent les incertitudes des candidats.

. formation d'un cluster unique, concurrentiel sur le plan national et interational, qui réunit en particulier les différentes institutions de recherche de la Grande Région (Sarre, Lorraine, Luxembourg, Wallonie et Rhénanie-Palatinat). collaboration plus étroite et transfrontalière entre l'industrie et la recherche. Ainsi, les entreprises, surtout les petites et moyennes entreprises (PME), pourront avoir accès à la recherche la plus moderne. Les chercheurs, eux-mêmes, reçevront de nouvelles idées et des approches innovantes grâce aux compétences des entreprises. Cet échange optimisé pourrait augmenter de manière significative la capacité d'innovation de la Grande Région dans ce vaste domaine de recherche.

Produire des indicateurs basés sur des connaissances scientifiques pour mesurer et interpréter de façon fiable la biodiversité sur différentes exploitations agricoles dans différents pays. Beaucoup des systèmes biologiques/à bas niveau d'intrants se trouvent dans des régions agricoles marginales qui peuvent inclure des mosaïques d'habitats créés par l'agriculture et naturels. L'enjeu est de développer et d'évaluer des indicateurs à même de détecter les liens qualitatifs et quantitatifs entre systèmes productifs et diversité biologique en Europe.

L'objectif global du projet ECROPOLIS est de développer une base de données innovante, en ligne et interactive. Cet OSIS (Organic Sensory Information System ou système d'information sur les propriétés sensorielles concernant les produits biologiques) sera un outil à disposition des différents maillons des filières biologiques (producteurs, transformateurs, grossistes, organisations professionnelles et consommateurs).

Par ailleurs, ce projet permet également d'obtenir des informations complémentaires sur la perception du goût des produits biologiques (niveau national et européen) par les consommateurs. A ce titre des tests organo-sensoriels ont été réalisés et ont permis de:
- Mesurer l'image des produits biologiques
- Approfondir les attentes des consommateurs
- Développer une typologie des consommateurs
- Connaître la valeur de l'étiquetage de la qualité sensorielle
- Définir la segmentation du marché (recommandations marketing)

Au cours des travaux réalisés jusqu'en 2012 à la P.A.I.S. sur le thème de la biodiversité fonctionnelle, il a été observé que les bordures de champs de la P.A.I.S. (haies, talus, ...) sont relativement riches en termes de biodiversité, mais de composition très variable, tant sur le plan de la faune que de la flore, les compositions floristiques et faunistiques semblant étroitement liées entre elles.
Elles hébergent ainsi une quantité non négligeable d'arthropodes qui peuvent s'avérer utiles, ou au contraire, causer des dégâts aux cultures dans les parcelles avoisinantes.
Les études passées montrent l'intérêt de disposer de bordures de champs à la flore variée afin de réduire les risques liés aux ravageurs des cultures.
Cette nouvelle phase d'étude, focalisée sur des espèces végétales très présentes dans les bordures de champ du site de Suscinio, vise à identifier l'intérêt particulier de certaines d'entre elles pour héberger une faune utile.

Ce projet s'articule autour de quatre questions centrales :
- Comment apprécier et améliorer la viabilité économique des exploitations agricoles en AB ?
- Quel est le rôle des nouveaux modes de commercialisation des produits biologiques, basés sur la proximité, dans le développement de l'agriculture biologique ?
- Comment apprécier les performances des systèmes de cultures, à l'aune des diverses dimensions de la durabilité ?
- Quel est le rôle potentiel des pratiques de cultures associées légumineuses/céréales, dans le développement de la biodiversité fonctionnelle et quelle est l'importance de celle-ci pour l'équilibre des écosystèmes et pour les performances techniques (qualité des céréales) de l'exploitation ?
Les différents volets de recherche, calqués sur les questions centrales précédemment évoquées, sont menés d'une manière simultanée et cohérente avec les partenaires concernés, qui apportent leur aide dans la problématisation et la valorisation des résultats acquis.

Le projet répond à la nécessité de prouver que l'agriculture biologique est le mode de production agricole le plus efficace et économe pour protéger les ressources en eau, et même plus généralement notre environnement. En outre, il est aussi nécessaire de montrer que ce mode de production est économiquement viable, techniquement faisable, et humainement souhaitable. En intensifiant le travail d'échanges et d'accompagnement des agriculteurs dans leur démarche de changement de pratiques vers l'agriculture biologique, on peut espérer voir le nombre d'exemples de producteurs biologiques se multiplier dans notre territoire, et ainsi augmenter les chances que l'AB soit adoptée et acceptée par un plus grand nombre.

Développement de l'agriculture biologique: identifier les stratégies de développement pour l'agriculture biologique et organiser le transfert des connaissances avec tout le secteur agricole

Cette thèse se propose d'analyser la dynamique sociale qui anime le milieu agrobiologique dans sa configuration interne comme dans les relations qu'il entretient avec l'extérieur (champ agroalimentaire, politique, etc.). Par le recours à l'ethnographie, à l'historisation et à une approche en termes de champs (Bourdieu), cette recherche a pour principal enjeu de produire les premiers éléments d'une anthropologie politique du milieu agrobiologique.

Ce RMT porte sur l'élaboration de méthodes et outilspour la gestion des cycles biogéochimiques des éléments minéraux et le raisonnement de la fertilisation en agriculture, permettant de concilier des objectifs de production, de qualité des produits et de protection de l'environnement.

Plus précisément, il a pour objectifs :
1) l'élaboration et/ou l'amélioration de trois logiciels de diagnostic et d'aide à la décision (outils AzoFert, RégiFert et Syst'N) ;
2) l'exploration de nouveaux champs d'action ;
3) l'animation, la communication, le transfert et la formation.

Réaliser des fiches complétées d'un diagnostic Idea en 2ème année, et d'un diagnostic Planète en 3ème année

- Identifier les exploitations agricoles et ateliers technologiques de l'enseignement technique agricole ayant des activités en agriculture biologique.
- Quantifier et caractériser ces activités.
- Suivre leur évolution